Faraj Benlahoucine, Media365, publié le mardi 17 octobre 2023 à 23h28
Malgré une frayeur dans le premier quart d'heure, les Bleus n'ont pas eu de mal à surclasser l'Ecosse ce mardi en match amical (4-1). Grâce notamment à un excellent Benjamin Pavard.
Quatre jours après avoir décroché sa qualification pour l'Euro 2024, l'équipe de France s'est jaugée ce mardi face à l'Ecosse au stade Pierre-Mauroy. En confiance malgré quatre changements dans le onze de départ concocté par Didier Deschamps, les Bleus ont débuté la rencontre relâchés. Probablement un peu trop car les visiteurs ont débloqué le tableau d'affichage suite à un cadeau offert par Eduardo Camavinga. La passe en retrait du Madrilène dans sa surface a été instantanément exploitée par Billy Gilmour dont la frappe placée n'a laissé aucune chance à Mike Maignan (0-1, 11eme).
Cependant, le public du Nord n'a douté que cinq minutes. Le temps que le local de l'étape, Benjamin Pavard, n'entre en piste. Coupant la trajectoire d'un corner d'Antoine Griezmann au premier poteau, le défenseur, replacé en charnière centrale, a égalisé de la tête (1-1, 16eme). Un domaine dans lequel il est à l'aise, à l'image de sa seconde réalisation, même si il n'était certainement pas attendu dans cette zone du terrain. Tel un avant-centre de métier, il a repris d'une tête plongeante victorieuse un centre au millimètre près de Kylian Mbappé pour donner l'avantage aux Bleus (2-1, 24eme). Par la suite sur coup franc, il a frôlé le triplé mais le ballon lui a filé sous le nez (38eme).
Mbappé alimente ses statistiques
Passeur décisif, le capitaine de l'équipe de France s'est mué en buteur avant la mi-temps. Un rôle auquel il est davantage habitué, lui qui a trouvé le chemin des filets pour la 43eme fois de sa carrière sous le maillot des Bleus, sur penalty (3-1, 41eme). Se dirigeant tout droit vers un succès tranquille, les hommes de Didier Deschamps ont maîtrisé la seconde période. Ils ont même donné davantage d'ampleur au score grâce au nouvel entrant Kingsley Coman, auteur d'une reprise sublime se logeant sous la barre transversale (4-1, 70eme). À l'image de ce geste du joueur du Bayern Munich, les Français achèvent merveilleusement cette fenêtre internationale avec une victoire large en guise de célébration après la qualification pour l'Euro au mois de juin, en ayant octroyé du temps de jeu à plusieurs éléments. Et le tout, sans déplorer de blessé. Du bon boulot.