Bleus : Un doublé de la tête en match officiel, une première depuis Zidane en 1998 !

Bleus : Un doublé de la tête en match officiel, une première depuis Zidane en 1998 ! ©Icon Sport, Media365

Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 18 novembre 2024 à 16h24

Il a fallu attendre plus de 26 ans pour qu'Adrien Rabiot succède au plus grand, et pas sur n'importe quel match.

Un doublé de la tête sous le maillot de l'équipe de France en match officiel, ça vous évoque forcément un sacré souvenir, même aux plus jeunes qui ont rattrapé ce moment d'histoire : Zinedine Zidane, bien sûr, en finale de la Coupe du monde 1998 contre le Brésil (3-0). Adrien Rabiot, plus d'un quart de siècle après, est donc devenu le premier international français à réussir pareil accomplissement sur un match de compétition, avec ses deux buts du crâne à San Siro face à l'Italie (1-3) dimanche soir. A l'instar de "Zizou", il a trouvé la faille les deux fois à la retombée d'un coup de pied arrêté.

"San Siro me réussit, j'y avais marqué mon premier but avec la Juventus"

Pour le nouveau joueur de l'Olympique de Marseille, c'est aussi peut-être une question de lieu particulier : "J'ai passé beaucoup de temps en Italie et ça m'a plutôt réussi, San Siro est un stade qui me réussit car j'y avais marqué mon premier but avec la Juventus contre l'AC Milan." Dans l'intervalle, il n'y a donc pas eu le moindre doublé de la tête avec les Bleus dans une rencontre de ce type, même sur action(s) de jeu. On aurait pu penser qu'un Olivier Giroud, par exemple, aurait réussi cette performance, or seul Benjamin Pavard a également marqué deux fois de la sorte devant l'Ecosse l'an dernier (4-1) et il s'agissait d'un match amical.

Les doublés de la tête sont décidément une denrée bien rare, car avant Zinedine Zidane pour le titre de 1998 au Stade de France, il faut remonter à 1969 et Hervé Revelli en Norvège (1-3) lors des éliminatoires du Mondial. Au total, dans la grande histoire de l'équipe de France, ils sont cinq à avoir transformé ainsi deux coups de casque, puisqu'il faut également ajouter Eugène Maës en 1913 contre le Luxembourg (8-0) à Saint-Ouen.

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