Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 18 octobre 2023 à 00h14
Benjamin Pavard n'a pas perdu son temps mardi soir, en profitant à fond du match amical contre l'Ecosse (4-1) pour affirmer ce qu'il espère être un nouveau statut.
La conclusion d'Antoine Griezmann, dans un rire, résume bien la soirée (sur TF1) : "Il termine avec le brassard, que demander de plus !" Benjamin Pavard, en plus d'être aligné en défense centrale comme il le réclame depuis presque toujours, et d'inscrire un doublé de retour sur sa terre natale, a effectivement fini avec le fameux bout de tissu qui désigne le capitaine des Bleus. "Il fait partie des plus expérimentés, c'est pour ça qu'il l'a pris quand Kylian Mbappé est sorti", a précisé le sélectionneur Didier Deschamps. "Il m'a choqué, c'était un renard des surfaces", reprend Eduardo Camavinga.
Deschamps : "Je n'allais plus insister pour le mettre latéral s'il était mal à l'aise"
Toujours aussi sûr de lui et confiant, l'intéressé se dit "plutôt adroit" : "Même l'an dernier, j'ai mis sept buts au Bayern. Je sentais que je pouvais marquer, quelqu'un me l'a dit et il a eu raison !" Le tout nouveau joueur de l'Inter, où il est arrivé cet été après quatre ans à Munich, a même frôlé le triplé, toujours en première période. "Je suis très content. Sans pression, ça ce sont plutôt les journalistes qui veulent me la mettre. Mais moi, je suis sûr de moi, j'enchaîne les bonnes performances à l'Inter et je me sens très bien dans cette position."
Le fameux buteur du huitième de finale du Mondial 2018 contre l'Argentine (4-3) a amélioré son total de buts en sélection, le faisant passer de trois à cinq, dont celui du 1-1 qui était le premier des Bleus sur corner depuis 23 matchs. Il a aussi touché 105 ballons, réussi 96% de passes et remporté ses six duels. "Il y a beaucoup de très grands joueurs, mais on se tire vers le haut. J'enchaîne les matchs et je ne me pose pas de question, au coach de choisir." Désormais, c'est enfin clair grâce à son nouveau positionnement à l'Inter, celui pour lequel il est parti du Bayern : ce sera dans l'axe ou rien. Didier Deschamps, souverain, rappelle quand même que c'est lui qui l'a décidé : "Mais je n'allais plus insister pour le mettre latéral s'il était mal à l'aise. La concurrence devient encore plus importante dans l'axe, mais je ne lui enlève pas son mérite."