Nantes : Kombouaré pas "invirable"

Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 05 janvier 2023 à 18h17

Même s'il a offert au FC Nantes son premier titre depuis plus de 20 ans avec la dernière Coupe de France, Antoine Kombouaré estime ne pas disposer de "totem d'immunité" avant les débuts dans la compétition du tenant, opposé à Vire samedi en 32es de finale.

Alors que les Nantais devaient être opposés à Caen en 32es de finale de la Coupe de France, ils iront bien au stade Michel D'Ornano samedi (18h), mais pour y affronter Vire, pensionnaire de National 3. Et ce car les Caennais avaient aligné un joueur suspendu (Dieudonné Gaucho) lors de leur succès contre l'AF Virois (3-0), qui a donc l'honneur de défier le tenant. Mais malgré la conquête de cette dernière Coupe de France, le premier titre pour Nantes depuis 2001, et la perspective de l'alléchant duel contre la Juventus en Ligue Europa, Antoine Kombouaré prend, comme le veut l'expression consacrée, les matchs les uns après les autres, alors que ses Canaris ont bien début l'année en dominant Auxerre dimanche dernier pour remonter au 15e rang du classement.

"Si je commence à me faire des plans sur la comète..."

"Je me concentre sur le match qui est là : si je le gagne, j'ai des chances de rester, plus je gagne de matches, plus j'ai de chances de rester, a-t-il rappelé en conférence de presse vendredi, rapporte Ouest-France. Si moi, je commence à me faire des plans sur la comète en me disant : « Qu'est-ce qu'il va se passer dans deux mois ? », et que je ne gagne pas les matches qui sont là... Ceux-là, je vais les regarder à la maison." L'entraîneur nantais, qui devra composer à Caen sans Moussa Sissoko (élongation) et Pedro Chirivella (inflammation), se dit "réaliste. J'aime mon métier, je l'adore, mais je travaille toujours en me disant que c'est du très court terme. C'est ce qui m'a permis de durer, ça fait 20 ans que je suis là." Pour Kombouaré, toujours aussi franc, même s'il ne s'est pas étendu sur ses relations, parfois orageuses, avec son président Waldemar Kita, "il n'y a pas de totem d'immunité. Je ne suis pas en train de dire que j'ai peur, que je me plains de ça : c'est la réalité des choses. Ce n'est pas parce que j'ai gagné une Coupe de France que derrière, j'ai une garantie qu'ici, pendant un an, je sois « invirable ». Ça n'existe pas, ça. Et tant mieux d'ailleurs, c'est ça qui fait que tous les jours on se remet en question. On sait qu'il n'y a pas d'acquis, il faut tout le temps travailler pour trouver des solutions."

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