Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 12 avril 2024 à 15h44
Président de la FIFA, Gianni Infantino a reconnu qu'il y avait bien des "problèmes de racisme dans le football", citant le cas de Vinicius, et appelant à "agir ensemble avec les gouvernements, les équipes, les joueurs".
Présent au Paraguay pour le congrès de la Confédération sud-américaine de football (Conmebol), Gianni Infantino a de nouveau évoqué la problématique du racisme dans le football. Citant notamment le cas de Vinicius, l'attaquant brésilien du Real Madrid, qui en est régulièrement victime en Espagne. "Il y a des problèmes dans le football, a d'abord reconnu le président de la FIFA. Nous devons être unis pour combattre le racisme. Vinicius et d'autres en souffrent. Ces attaques qui les visent n'ont aucune raison d'être. Nous devons être unis contre la violence qui existe dans le monde."
"Aller à un match doit être une fête"
Devant les présidents paraguayen et uruguayen Santiago Peña et Luis Lacalle Pou, mais pas de leur homologue argentin Javier Mile, trois pays qui accueilleront les rencontres inaugurales de la Coupe du monde 2030, Infantino, sans proposer de mesure concrète, a appelé à une prise de conscience générale. "Il nous faut agir ensemble avec les gouvernements, les équipes, les joueurs. Aller à un match doit être une fête", a-t-il encore lancé. Les faits de racisme se sont multipliés ces derniers mois, particulièrement en en Europe. En janvier, à quelques jours d'intervalle, Mike Maignan, le portier français du Milan, avait dénoncé des cris de singe et des insultes racistes à Udine, avant que Kasey Palmer, milieu de terrain de Coventry City (D2 anglaise), ne soit victime de chants racistes sur le terrain de Sheffield Wednesday.
Des faits "odieux et inacceptables"
Le patron de la FIFA leur avait apporté "tout (son) soutien. "La FIFA et le football sont pleinement solidaires des victimes du racisme et de toute forme de discrimination. Une fois pour toutes : non au racisme. Non à toute forme de discrimination ! Les événements qui ont eu lieu à Udine et à Sheffield samedi sont totalement odieux et inacceptables", écrivait-il sur X (ex-Twitter), appelant également à "mettre en place un forfait automatique pour l'équipe dont les supporteurs ont commis des actes de racisme et causé l'abandon du match, ainsi que des interdictions de stade dans le monde entier et des poursuites pénales pour les racistes."