Etats-Unis : Rapinoe s'attaque à l'inégalité salariale à la Maison Blanche

Guillaume MARION, Media365 : publié le jeudi 25 mars 2021 à 22h05

Présente mercredi à Washington au Congrès, puis à la Maison Blanche, Megan Rapinoe, la joueuse vedette des Etats-Unis, tente de faire bouger les choses en ce qui concerne les inégalités salariales entre hommes et femmes.

Nouveau combat pour Megan Rapinoe. Aussi bien impliquée sur les terrains qu'en dehors, l'Américaine a pu évoquer les inégalités salariales entre hommes et femmes lors d'un passage devant le Congrès, puis à la Maison Blanche en présence de Joe Biden, le nouveau président des Etats-Unis et « allié » par rapport à son prédécesseur. En effet, si la Ballon d'Or refusait de se rendre dans la résidence officielle et le bureau du président des États-Unis du temps de Donald Trump, les choses ont depuis bien changé avec l'arrivée du démocrate. « Il est tout simplement inacceptable que nous nous battions encore pour l'égalité salariale. Si cela nous arrive à nous, si cela m'arrive à moi, alors que nous sommes sous les projecteurs tout le temps, cela arrive bien entendu à toutes les femmes. (...) J'ai été dévaluée parce que je suis femme. Cette présidence est évidemment bien plus accueillante que la précédente », a notamment lancé Rapinoe, lors de son séjour à Washington.


Rapinoe, un exemple pour Biden

« Il s'agit de justice, il s'agit d'être fidèle à nos valeurs. Je vous remercie car vous êtes un exemple », a pour sa part déclaré Biden, le 46eme président américain. Active dans ce combat, la joueuse d'OL Reign, équipe basée à Seattle, était venue pour le « jour de l'égalité salariale », jour symbolique qui marque le temps supplémentaire que met une Américaine à atteindre le même salaire qu'un collègue masculin en un an, soit presque trois mois de plus. « Si nous ne faisons rien, les femmes n'atteindront pas la parité économique avec les hommes avant 2059. Et pour les femmes de couleur, cela prendra plus d'un siècle », a expliqué Nicole Mason, présidente du centre « Institute for Women's Policy Research. » Une situation que Rapinoe compte bien combattre avec passion. « Mais nous n'avons pas à attendre. Nous pouvons changer cela dès maintenant, il faut juste en avoir la volonté », a répliqué cette dernière.

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