Mathieu Warnier, Media365 : publié le vendredi 06 décembre 2024 à 15h30
Placé dans le groupe du PSG et de l'Atlético de Madrid pour l'édition 2025 du Mondial des clubs, Botafogo aura fort à faire l'été prochain. John Textor, propriétaire du club brésilien, entend bien voir son équipe donner du fil à retordre à ses adversaires.
Le sort en est jeté. Ce jeudi, la FIFA a procédé au tirage au sort de sa Coupe du Monde des clubs, organisée l'été prochain aux Etats-Unis. Vainqueur de la Copa Libertadores le week-end dernier aux dépens de l'Atlético Mineiro, Botafogo aura fort à faire avec le Paris Saint-Germain, l'Atlético de Madrid et le Seattle Sounders FC qui seront ses adversaires dans le Groupe B. Un programme relevé qui ne semble pas effrayer le propriétaire du club de Rio de Janeiro, un certain John Textor. « Botafogo va essayer de surprendre les gens, nous ne sommes pas là pour être derniers, nous sommes là pour gagner des matchs », a affirmé l'homme d'affaires américain dans des propos recueillis par le média brésilien Globo. A ses yeux, ce Mondial des clubs sera « un test » pour ce qu'il présente comme « la meilleure équipe d'Amérique du Sud contre de grandes équipes d'Europe » et ajoutant savoir « que le football se joue en Amérique du Sud ». Affirmant que son équipe est prête à se battre pour réaliser les meilleures performances possibles l'été prochain aux Etats-Unis, John Textor a avancé des arguments allant dans ce sens.
Textor croit en les chances de Botafogo
Celui qui est également propriétaire de l'Olympique Lyonnais assure que l'expérience ne sera pas un problème. « Nous avons beaucoup de joueurs qui ont déjà une expérience internationale, a-t-il ainsi ajouté. Je dirais donc que nous avons un très bon profil d'équipe pour battre certaines équipes européennes. » Pour cela, il se remémore un match amical entre Botafogo et un autre club dans lequel il a des intérêts, Crystal Palace. « Dans ce match, nos garçons se sont très bien comportés. Le match aurait pu se solder par un 0-0, a-t-il affirmé. C'était un match amical, donc ce n'est pas le niveau d'intensité le plus élevé. Mais oui, je pense que nous sommes au niveau de nombreuses équipes européennes. » Pour appuyer un peu plus les ambitions de Botafogo, John Textor a conclu son propos en assurant que son équipe brésilienne n'ira pas aux Etats-Unis pour faire de la figuration. « Nous n'allons pas participer au tournoi si nous ne voulons pas botter le cul de quelqu'un, a-t-il affirmé. Nous allons essayer. » Un message qui devrait être bien entendu du côté de Paris et de Madrid.