Amérique du Sud : La Copa Libertadores pour Botafogo

Amérique du Sud : La Copa Libertadores pour Botafogo ©Icon Sport, Media365
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Clément Pédron, Media365, publié le dimanche 01 décembre 2024 à 08h46

Samedi soir, Botafogo, le club détenu par John Textor également propriétaire de l'OL et de Molenbeek, a remporté la première Copa Libertadores de son histoire contre l'Atletico Mineiro (3-1). Un succès qui pourrait faire un bien fou à la galaxie Eagle.

Qui l'aurait cru ! Samedi soir, au stade Monumental de Buenos Aires, Botafogo s'est offert son premier titre en Copa Libertadores - l'équivalent de la Ligue des champions en Amérique du Sud - face à l'Atletico Mineiro (3-1). Et c'est un petit miracle au regard de sa trajectoire récente. En effet, en 2020, le club détenu par John Textor (par ailleurs propriétaire de l'Olympique Lyonnais et Molenbeek) depuis 2022, errait en deuxième division... Samedi soir, l'équipe de Rio de Janeiro a touché le Graal au terme d'un match âpre et d'un scénario fou.

Pourtant, tout n'a pas été simple pour les joueurs d'Artur Jorge rapidement réduits à dix après l'exclusion de Gregore pour une semelle sur la tête de Fausto Vera (2ème). Surtout que dans la foulée, l'Atletico Mineiro de Hulk a très vite tenté d'en profiter sans y parvenir (9', 32'). Mais Botafogo n'a pas cédé à la panique et s'est contenté, dans un premier temps, de gérer cette infériorité numérique avant de pousser à son tour. Et cette stratégie a payé puisque Luiz Henrique a débloqué le compteur de cette rencontre après la demi-heure de jeu avant d'obtenir un penalty que l'ancien Mancunien Alex Telles a transformé (2-0, 44').

Un joli pactole à la clé

En deuxième période, Gabriel Milito, l'entraîneur de l'Atletico Mineiro, a lancé du sang neuf pour espérer un sursaut d'orgueil, un coaching payant puisque le club basé à Belo Horizonte a réduit l'écart deux minutes après le début de la seconde période (2-1). Sereins, appliqués défensivement, les joueurs de Botafogo ont géré la dernière demi-heure jusqu'au coup de sifflet final, se permettant même de marquer un dernier but, signé Junior Santos, pour sceller définitivement la victoire. Après Fluminense la saison dernière, Botafogo perpétue la domination brésilienne au palmarès de cette Copa Libertadores. En effet, il faut remonter à 2018 pour retrouver trace d'une victoire argentine, celle de River Plate.

Ce sacre n'est pas qu'une bonne nouvelle sur le plan footballistique. C'est également un joli pactole financier pour l'ensemble de la galaxie Eagle. Grâce à son succès, Botafogo va toucher 23 millions d'euros promis au vainqueur mais également environ 50 millions d'euros au titre de sa qualification à la Coupe du monde des clubs de la FIFA. Et quand on sait que John Textor aime solliciter financièrement ses clubs, l'OL pourrait bien en profiter...

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