Aurélie Sacchelli, Media365, publié le mardi 14 mai 2024 à 18h15
Découvrez les réactions de Valentin Paret-Peintre et Romain Bardet après leur joli doublé sur la 10eme étape du Giro. Les deux hommes étaient très satisfaits de leur journée.
Vainqueur d'une étape du Giro pour sa toute première victoire professionnelle, Valentin Paret-Peintre était forcément aux anges après l'arrivée. A 23 ans, le coureur de Décathlon-AG2R La Mondiale, qui a battu Romain Bardet, a réalisé un rêve, et réussi le même exploit que son frère aîné Aurélien il y a un an. Au micro des organisateurs du Giro, il a d'abord confié sa joie en anglais : « Pour être honnête, je ne peux pas décrire ce que je ressens en ce moment. C'est incroyable. J'étais là pour avoir un bon résultat sur une étape, et pourquoi pas gagner. Une victoire sur un Grand Tour pour ma première victoire professionnelle, c'est incroyable. Romain, je le regardais quand j'étais jeune, quand il a fini sur le podium du Tour de France (en 2016 et 2017, ndlr). J'ai rêvé en le voyant à la télé. Aujourd'hui, je me bagarre avec lui et je le bats. J'avais vu sur le profil que les quatre derniers kilomètres étaient plus difficiles, et qu'il fallait que j'attaque là. J'ai attendu et j'ai attaqué. » Il s'est ensuite exprimé en français au micro d'Eurosport : « Je ne pouvais pas rêver mieux. Depuis l'étape de samedi, je sentais vraiment que dans une échappée, j'avais la possibilité de gagner une étape. J'aurais été vraiment frustré de repartir sans un gagner une. Je savais que Romain était le plus fort du groupe, donc j'ai vraiment calqué ma course sur lui, et à trois kilomètres, je me suis dit, « allez, il faut le lâcher ». Quand j'ai vu la ligne et que Romain n'était pas là, je me suis dit, « enfin, c'est bon ! ».
Bardet : "Les étapes qui me conviennent arrivent"
Romain Bardet (DSM-Firmenich PostNL), qui était la tête d'affiche d'AG2R-La Mondiale quand Valentin Paret-Peintre évoluait dans l'équipe de jeunes, n'avait quant à lui aucun regret de finir deuxième derrière son compatriote, car il n'était pas dans une bonne journée, comme il l'a reconnu auprès d'Eurosport. « Je suis content. Je n'étais vraiment pas bien aujourd'hui. J'arrivais à être régulier mais j'étais incapable d'accélérer. C'est ça les vieilles mécaniques les lendemains de journée de repos (sourire). J'ai fait avec les moyens du jour. J'ai essayé de gérer la montée pour essayer de rattraper Tratnik. Félicitations à Valentin, il a bien « giclé ». Je n'ai pas de regrets, ce n'était pas flamboyant aujourd'hui. Les étapes qui me conviennent arrivent. C'est un heureux concours de circonstances aujourd'hui. » On en redemande !