Tudor : Le "grand Alaphilippe", c'est fini ?

Tudor : Le "grand Alaphilippe", c'est fini ? ©Icon Sport, Media365
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Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 18 novembre 2024 à 14h04

Recrue de la formation suisse du deuxième échelon Tudor, Julian Alaphilippe serait un peu en pré-retraite estime Jérôme Pineau.

Une page se tourne pour Julian Alaphilippe qui, après 11 saisons chez la Quick-Step, a quitté l'équipe belge pour rejoindre Tudor, formation suisse du deuxième échelon. Au sein de l'équipe du double champion olympique de contre-la-montre Fabian Cancellara, il sera accompagné par un autre Helvète, Marc Hirschi, débauché de l'UAE Team Emirates. "Un recrutement XXL" pour l'ancien coureur et patron d'équipe Cyrille Guimard. Lui aussi ex-patron d'équipe (Bamp;B Hotels), Jérôme Pineau est beaucoup moins enthousiasmé par l'arrivée du double champion du monde de 32 ans, comme il l'a confié dans le podcast Grand Plateau.

Pineau : "Il s'est perdu"

"Un coureur qui a fait carrière chez Quick-Step, qui a tout gagné chez Quick-Step et qui a très bien rebondi et qui a fini meilleur qu'avant, il n'y en a pas", a d'abord lâché l'ancien puncheur, avant de juger qu'Alaphilippe s'est peut-être égaré quand sa notoriété a explosé : "Ça a trop dépassé le cadre du sport et il s'est perdu. A vouloir être plus que sportif, il s'est perdu et a oublié d'être sportif." Et Pineau avoue avoir "grand peur qu'il vienne tranquillement terminer sa carrière chez Tudor. Il a longtemps hésité avec Jean-René (Bernaudeau) et Jean-René a été très déçu. Mais il peut être très content, car ça aurait été un flop, comme Sagan. Et je pense que malheureusement du grand Julian Alaphilippe, on en verra de moins en moins."

L'amertume de Bernaudeau

Alaphilippe était aussi convoité par TotalEnergies mais il avait donc repoussé les avances de la formation vendéenne, au grand regret de Bernaudeau. "On y a cru", avait déploré Bernaudeau pour Centre Presse, reconnaissant que l'arrivée du Berrichon "aurait été un accélérateur" pour l'équipe française. Il avait aussi regretté "la longueur des négociations". "Le timing nous a mis en difficulté", reconnaissait-il ainsi en septembre.

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