Aurélie Sacchelli, Media365, publié le jeudi 12 septembre 2024 à 09h39
Lors d'une conférence de presse en marge des Grands Prix de Québec et Montréal, Julian Alaphilippe a évoqué ses souvenirs au sein de sa future-ex équipe Soudal-Quick Step, mais aussi les contacts qu'il a eus avec TotalEnergies.
Dans un mois, jour pour jour, Julian Alaphilippe prendra part à sa dernière course sous le maillot de Soudal-Quick Step à l'occasion du Tour de Lombardie. Il refermera ainsi un chapitre entamé en 2013 au sein de la réserve de l'équipe belge. Il avait alors 21 ans. Vendredi et dimanche, le coureur français va prendre part aux Grands Prix de Québec et de Montréal, où il sera le leader de son équipe, et lors d'une conférence de presse, il est revenu sur ses souvenirs au sein de la formation dirigée par Patrick Lefevere. « Il est difficile de retenir une seule chose parce que la chose la plus importante qui me manquera sera certainement d'être avec les gens avec qui j'ai toujours été. Ce n'est pas seulement dix ans de ma carrière, c'est un tiers de ma vie, explique l'ancien double champion du monde dans des propos relayés par Cyclingnews. Bien sûr, il y a eu des hauts et des bas, mais j'ai toujours aimé mon travail et le temps passé dans l'équipe, et c'est ce qui me manquera le plus, tout comme mon équipe et mes coéquipiers. Mais en fin de compte, c'est aussi une bonne chose d'avoir autant de souvenirs. Pour moi et pour eux, c'est aussi la vie, c'est un cycle, donc c'est un bon moment pour moi d'avoir un nouvel environnement et de voir quelque chose de nouveau."
Alaphilippe : "J'étais donc conscient de leur déception"
Julian Alaphilippe s'est engagé pour les trois prochaines saisons avec l'équipe suisse Tudor, qui évolue en deuxième division. Au cours de la conférence de presse, le Français est revenu sur la petite polémique née avec le patron de TotalEnergies Jean-René Bernaudeau, qui a regretté qu'il ait annoncé son choix d'équipe un peu tard. « Ce n'était pas facile d'appeler Jean-René Bernaudeau et Benoît Genauzeau de TotalEnergies parce que ce n'était pas seulement depuis cette année, cela faisait déjà quelques années que je savais qu'ils voulaient vraiment que je fasse partie de l'équipe et c'était aussi un très beau projet, a reconnu Alaphilippe. J'étais donc conscient de leur déception lorsque j'ai pris ma décision et cela n'a pas été facile pour moi. Mais en fin de compte, vous devez penser à vous-même, ce qui est une tâche très difficile. C'est votre décision, donc quand j'ai su que je ne resterais pas, j'ai dû appeler les autres équipes et je suis content de ma décision ». A lui désormais de bien finir le chapitre Soudal-Quick Step avant d'ouvrir celui de Tudor.