Deceuninck-Quick Step : Pour Alaphilippe, il a fallu apprendre à courir avec le maillot arc-en-ciel

Deceuninck-Quick Step : Pour Alaphilippe, il a fallu apprendre à courir avec le maillot arc-en-ciel©Media365

Mathieu WARNIER, Media365, publié le samedi 30 octobre 2021 à 16h10

Au sortir d'une première année à porter le maillot arc-en-ciel, Julian Alaphilippe est revenu lors de la présentation de son livre sur les difficultés que cela implique.

Julian Alaphilippe avait besoin de se confier. Au sortir d'une année durant laquelle il a remporté deux titres de champion du monde et porté le maillot jaune, le natif de Saint-Amand-Montrond s'est ouvert dans un livre. Pour en faire la promotion, il s'est présenté face à la presse, revenant notamment sur ce qu'impliquait ce maillot mythique. « Le maillot arc-en-ciel fait faire des erreurs, a assuré Julian Alaphilippe dans des propos recueillis par le quotidien belge néerlandophone Het Nieuwsblad. J'ai dû apprendre à courir avec ce maillot. J'ai dû apprendre à le porter. » A la question concernant la plus grande erreur commise lors de cette première année en arc-en-ciel, la réponse vient presque comme une évidence. « C'est sans aucun doute ma défaite sur Liège-Bastogne-Liège, assure le coureur de l'équipe Deceuninck-Quick Step, qui revient sur sa célébration trop hâtive face à Primoz Roglic lors de 'La Doyenne'. Je tenais trop à faire briller ce maillot et c'est pour cela que j'ai été à la faute. Avec un tel maillot, vous ne voulez décevoir personne, que ce soit les fans, l'équipe ou moi-même. »

Alaphilippe, Français mais très lié à la Belgique

Grâce à son numéro dans les rues de Louvain le 26 septembre dernier, Julian Alaphilippe s'est offert une deuxième année avec le maillot arc-en-ciel et confie vouloir qu'elle soit différente grâce à l'expérience accumulée. « J'espère ne pas commettre les mêmes erreurs la saison prochaine et être en mesure de rouler comme je l'entend et sans complexes, ajoute-t-il. C'est à dire influer sur la course et aller chercher la victoire. » Après Imola, c'est donc en Belgique que Julian Alaphilippe a conquis le monde une deuxième fois de suite. Un pays avec lequel il admet avoir une connexion particulière. « J'ai défendu les couleurs de l'équipe belge Deceuninck-Quick Step tout au long de ma carrière, j'ai connu mes premières victoires sur des courses en Belgique, je me suis toujours senti chez moi ici et la Belgique m'a toujours bien accueilli, affirme le. J'apprécie les courses belges, même les flandriennes. Pour cela, vous devez être en partie Belge. »

Alaphilippe voulait tout partager

Quant à l'idée de faire un livre revenant sur sa première année en arc-en-ciel, Julian Alaphilippe assure qu'il voulait partager ça avec ses fans. « Ce livre revient sur une saison dans ma carrière, mais pas n'importe laquelle, admet le natif de Saint-Amand-Montrond. Cette saison a été pleine d'émotions, tant sur le plan professionnel que privé. Je pense qu'il y avait assez de matière pour écrire un livre à ce sujet avec les souvenirs et les images. » Une année durant laquelle « il y a eu tant d'émotions » au sujet desquelles le champion du monde assure avoir « essayé d'être aussi ouvert que possible ». « Il y a évidemment eu les titres mondiaux mais beaucoup de choses sont également arrivées dans ma vie privée, ajoute-t-il en évoquant notamment la naissance de son fils. J'ai pensé que ça devait aussi être dans ce livre. Toutes ces conversations vont venues de manière naturelle. » Un livre qui permettra de connaître et comprendre un peu mieux le personnage qu'est Julian Alaphilippe.

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