Thomas Siniecki, Media365 : publié le samedi 05 octobre 2024 à 19h33
Les regards du tennis français se tourneront inévitablement vers la Vendée dimanche, pour l'ultime match du tournoi.
Il y aura bien une finale 100% française à Mouilleron-le-Captif, puisque Quentin Halys et Lucas Pouille ont tous les deux mené leurs demi-finales respectives de main de maître. D'abord le premier nommé, tête de série n°1 en tant que 100e joueur mondial, s'est défait avec autorité de Dino Prizmic (6-1, 6-4) qui avait éliminé Richard Gasquet plus tôt dans la semaine. On était alors certains d'un choc tricolore pour le titre dimanche, puis dans la foulée Pouille n'a lui aussi laissé que cinq petits jeux à son compatriote Harold Mayot (6-4, 6-1).
Pouille : "Moi non plus, je n'aime pas le jouer"
Le Nordiste, 113e au classement ATP et qui brigue le top 100 en cas de victoire - et la 87e place pour Halys - sera donc une vraie menace pour celui qui n'est son cadet que de trois ans (27 ans pour Halys, 30 pour Pouille). Il n'a eu qu'une balle de break à sauver et pour lui, c'est clair, il a aussi bénéficié d'une certaine lassitude de son adversaire face à son profil.
"Je l'ai joué quatre fois cette année, j'ai senti qu'il en avait marre et qu'il a pris un coup derrière la tête avec le premier set. J'ai été opportuniste, je sais qu'on a tendance à se tendre dans les fins de manche et je l'ai fait jouer à 5-4... Moi non plus, je n'aime pas le jouer, il est très bon et certains aspects de son jeu me gênent. Mais quand on a déjà battu un joueur dans l'année, on arrive confiant, on sait sur quoi appuyer tactiquement." Néanmoins, le score est quand même sévère selon l'ancien dixième mondial (en mars 2018) face à un ami, avec qui il espère pouvoir partager le tableau final de l'Open d'Australie en janvier. En attendant, place à cette finale face à Halys, un autre joueur "impressionnant" comme lui.