Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 27 janvier 2022 à 23h34
Gravement blessé dans l'explosion de son véhicule d'assistance à deux jours du départ du Dakar, le pilote français Philippe Boutron va mieux, et il a révélé qu'il ne serait heureusement pas amputé.
Alors qu'un autre pilote d'un autre véhicule d'assistance pourrait également avoir été victime d'un acte criminel lors de ce Dakar 2022, Philippe Boutron, grièvement blessé aux jambes suite à l'explosion de son véhicule d'assistance deux jours avant le début de la course, a donné des nouvelles rassurantes. Interrogé par France Bleu Orléans, celui qui devait disputer le célèbre rallye-raid pour la neuvième fois parle aujourd'hui "d'un attentat", et a déclaré avoir été interrogé deux fois par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), qui a ouvert une enquête pour tentative d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste.
"La situation s'améliore"
Président de l'US Orléans, club de football du troisième échelon, Philippe Boutron craignait de se faire amputer des jambes. Et si elle a bien été évoquée, l'amputation n'aura heureusement pas lieu, comme il l'a confirmé par téléphone depuis l'hôpital militaire Percy de Clamart, où il a de nouveau été opéré après l'avoir déjà été en Arabie Saoudite. "La situation s'améliore, j'ai été touché aux deux jambes, je suis réopéré encore lundi prochain, je ne sais pas quand je pourrai remarcher exactement mais mes jambes sont sauvées et ça, c'est l'essentiel. On a à faire à de grands professionnels ici", souligne Boutron, qui a "toujours le moral", même si "la patience n'est pas (sa) qualité première. Ça va être le plus dur à gérer mais ça va, le moral est bon." Et il va en falloir au pilote Sodicars, dont la convalescence risque de durer de très longs mois. Comme, a priori, les enquêtes de la DGSI, qui veut aussi faire la lumière sur la deuxième explosion impliquant le camion d'assistance de Camélia Liparoti.