Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 21 novembre 2024 à 15h34
Rien ne va vraiment changer à l'Olympique Lyonnais, en tout cas dans l'immédiat, à écouter les acteurs du terrain.
Jeudi a eu lieu la première conférence de presse depuis la relégation de l'OL en Ligue 2 à titre conservatoire à l'issue de la saison, prononcée la semaine dernière en pleine trêve internationale. Le coach Pierre Sage explique que des propos très accessibles ont été prononcés à l'attention des joueurs, "car l'économie est souvent très technique". Il certifie qu'il n'y a eu aucun impact à l'entraînement, "à partir du moment où c'était très clair et assumé par notre direction" : "Au contraire, il y a une envie assez prononcée de retrouver la compétition." Le coach des Gones attendait de voir et il a donc vu, "pas besoin d'appréhender les choses avec un angle différent" : "La seule chose important, c'est d'atteindre nos objectifs sportifs. Je ne sais même pas s'il y aura des sanctions, pour le moment ce sont des menaces. On maintient notre ligne ambitieuse."
Matic "ne pense pas que tout le monde soit à vendre"
Mais quid, alors, du chamboulement inévitable à venir en janvier au sein de l'effectif, puisqu'au moins six joueurs doivent être vendus afin de répondre aux exigences de la DNCG ? "Au vu de notre profondeur, c'est normal, on a 28 joueurs et ça ne change pas vraiment le plan, c'est nécessaire de diminuer le groupe." Tout en appelant d'ores et déjà à respecter l'équilibre, bref à déplumer l'attaque surchargée plutôt que la défense bien trop limitée. Pierre Sage se souvient des deux derniers marchés (hiver comme été) expédiés trop dans la panique, ce qui ne sera pas le cas cette fois avec ce calendrier d'ores et déjà annoncé. "J'ai 100% confiance en mes dirigeants, et nous on est ambitieux, on veut livrer de bons matchs pour que le public soit heureux. Ça nous anime, ça va nous sortir de ces choses-là."
Les joueurs sont à l'unisson, par la voix de Nemanja Matic qui dédramatise les incertitudes de janvier à court terme : "C'est la première fois que j'entends que tout le monde est à vendre, on a besoin d'une équipe pour jouer (sourire). Je ne pense pas que ce soit vrai." Le milieu de terrain serbe se dit lui aussi confiant envers ses supérieurs, à deux jours de la reprise à Reims (samedi à 21h) : "S'il y a des problèmes, ils vont les régler. Nous sommes des joueurs, on essaie de ne pas penser à ce qui ne nous concerne pas."