Marie Mahé, Media365, publié le lundi 20 mai 2024 à 13h20
Avant d'entamer les qualifications de Roland-Garros, le Français Benjamin Bonzi a confié à L'Equipe ses galères de ces derniers mois.
Benjamin Bonzi est passé par toutes les émotions. En un peu plus d'un an, le Nîmois est passé du statut de numéro un français à la 175eme place mondiale. Le Tricolore, aujourd'hui âgé de 27 ans, n'a pas réussi à obtenir la wild card qu'il souhaitait pour le tableau principal de l'édition 2024 de Roland-Garros, même s'il ne croyait pas vraiment en ses chances, à ce niveau-là. Par conséquent, Bonzi doit en passer par les qualifications, avec un premier tour prévu, ce lundi après-midi, face au Bolivien Hugo Dellien, 168eme joueur mondial, sur le court n°7. Il s'agira de ses premières qualifications dans un tournoi du Grand Chelem depuis celles de l'édition 2021 de l'US Open. Entretemps, le Tricolore a brillé, pour monter jusqu'à la 42eme place mondiale. Ce qui lui avait permis de connaître sa toute première sélection en Coupe Davis, avec également deux finales sur le circuit ATP, à Pune puis à Marseille, l'année dernière. Depuis, Bonzi n'a pas été épargné par les blessures et sa confiance en lui en a même pris un sacré coup.
Bonzi : "Ça peut aller très vite dans les deux sens"
Avant d'entrer en lice, ce lundi, le Français s'est exprimé dans les colonnes du quotidien sportif français L'Equipe sur ses derniers mois particulièrement compliqués et sur le doute qui s'est installé chez lui : "Ça peut aller très vite dans les deux sens, il ne faut pas forcément s'en étonner. J'étais 42e mondial (juin 2023), je me sentais installé et je pensais plus aller vers le haut que redescendre. Mais tu n'es pas à l'abri d'une blessure ou d'une mauvaise période..." Cette mauvaise période est donc ensuite arrivée et elle a eu un véritable impact sur son plaisir sur un court : "Oui, je me suis perdu moi-même. J'avais touché des objectifs que je n'avais pas imaginé atteindre. Et là, les semaines passaient et ce n'était plus comme avant. Le tennis peut devenir une souffrance. On a beau jouer toutes les semaines, la défaite fait hyper mal. Chaque semaine, je perdais tôt et je prenais un coup. La semaine d'après, tu reperds tôt et tu reprends un coup. À ce moment, ton corps et ton esprit te disent : "Stop, on ne veut plus de cette souffrance.""