Coupe Davis : L'Italie et l'Australie se retrouveront en demi-finales

Coupe Davis : L'Italie et l'Australie se retrouveront en demi-finales ©Icon Sport, Media365

Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 21 novembre 2024 à 22h55

Obligée de disputer un double décisif après que Taylor Fritz a remis les deux équipes à égalité, l'Australie a finalement eu raison des Etats-Unis grâce à Matthew Ebden et Jordan Thompson. Finalistes des deux dernières éditions, les Australiens se retrouvent de nouveau dans le dernier carré.

Comme on se retrouve. Un an après la victoire sèche (2-0) de l'Italie en finale face à l'Australie, les deux équipes seront de nouveau face à face dans un remake de cette finale de la dernière édition, en demi-finales de cette 119eme édition de la Coupe Davis. L'Australie, en habituée, avait la première validé son ticket et fixé un éventuel rendez-vous à son bourreau de la finale de 2023. Finalistes malheureux des deux dernières éditions de la Coupe Davis - en 2022 contre le Canada et donc l'année dernière face à l'Italie - les Australiens s'étaient une nouvelle fois rapprochés d'une nouvelle finale, ce jeudi après leur victoire 2-1 face aux Etats-Unis à l'issue du double, décisif. Le vaincu des deux dernières finales, en quête d'un nouveau sacre dans la compétition depuis 2003 (il s'agirait du 29eme de l'Australie), avait pris le meilleur départ dans cette rencontre à l'issue d'une victoire de Thanasi Kokkinakis aux dépens de Ben Shelton dans un match complètement fou et interminable (2h17) qui a vu le premier l'emporter... 16 points à 14 dans un jeu décisif (le plus long depuis cinq ans en Coupe Davis) au cours duquel le 77eme au classement avait été contraint d'écarter quatre balles de match pour empêcher les Américains de prendre les devants avant le deuxième simple, qui a opposé Alex De Minaur à Taylor Fritz.

Fritz avait remis les compteurs à zéro 

Un ton au-dessus jeudi dans ce deuxième match du numéro 9 mondial, le numéro 4 au classement et récent finaliste du Masters mais aussi de l'US Open, avec à chaque fois des défaites contre le numéro 1 mondial Jannik Sinner, n'avait jamais tremblé et s'était défait aisément (6-3, 6-4) de son adversaire, qu'il avait déjà battu (mais en trois sets cette fois après avoir perdu le premier) à Turin la semaine dernière lors du Tournoi des Maîtres. Fritz avait ainsi remis les compteurs à zéro (et les deux équipes à égalité), en espérant que Tommy Paul et Shelton, appelés à disputer ce double décisif, lui emboîteraient le pas et enverraient les Etats-Unis en demi-finales lors de ce 48eme affrontement entre les deux pays dans l'épreuve. Il n'en a rien été. De la même façon que Fritz avait dominé De Minaur un peu plus tôt, Matthew Ebden, l'ancien numéro 1 de la spécialité, et Jordan Thompson avaient pris facilement le dessus (6-4, 6-4) sur le tandem adverse.

Sinner et l'Italie renversants !

La balle était alors dans le camp de l'Italie, qui n'a pas laissé passer l'occasion de rejoindre les Australiens en demi-finales avec l'espoir de leur faire subir le même sort que l'an passé. Opposés à l'Argentine dans le dernier match de la journée, les Italiens ont tremblé néanmoins. Car le premier point de ce match, c'est Francesco Cerundolo, facile vainqueur de Lorenzo Musetti (6-4, 6-1) dans le premier simple qui l'avait apporté aux Argentins, alors à une victoire uniquement de la qualification. Le hic, c'est que pour marquer ce deuxième point décisif, il fallait pour les Argentins compter sur une défaite de Jannik Sinner dans le deuxième simple ou lors du double, que le numéro 1 mondial a finalement disputé aux côtés de Matteo Berrettini. Malheureusement pour l'Argentine, le meilleur joueur du monde du moment a encore été fabuleux, aussi bien pour pulvériser Sebastian Baez (6-2, 6-1) que pour dominer ensuite (6-4, 7-5) aux côtés de son coéquipier d'un jour auteur d'un match de mammouth la paire argentine, composée de Maximo Gonzalez et Andres Alteni. Avec un Sinner toujours aussi impérial, l'Italie peut se prendre plus que jamais de rêver au doublé. Même si cela passera déjà par une nouvelle victoire contre une équipe d'Australie très coriace.

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