Thomas Siniecki, Media365 : publié le dimanche 26 mai 2024 à 21h07
Même si Rafael Nadal se fait éliminer lundi par Alexander Zverev dès le premier tour, il a déjà signalé qu'il ne savait pas s'il s'agissait de sa dernière apparition sur les courts de Roland-Garros.
Rafael Nadal est assez clair : il ne veut pas d'hommage défini à l'avance par l'organisation de Roland-Garros. "On aura le temps pour préparer quelque chose de sympa dans le futur, a ainsi exprimé l'Espagnol pour France 2. Je ne crois pas qu'il faille une cérémonie cette année. Les choses se feront naturellement avec le public. Et si, l'année prochaine, le tournoi a envie de faire un événement même si je ne joue pas, je viendrai pour ça."
"Un lieu magique, où j'ai vécu des choses qui resteront dans mon coeur pour toujours"
L'Espagnol, vainqueur quatorze fois à Paris (un record pour un même tournoi du Grand Chelem), confirme que Roland-Garros est pour lui "un lieu magique, où j'ai vécu des choses qui resteront dans mon coeur pour toujours". Les pronostics, au vu de son état de forme, ne penchent clairement pas en sa faveur pour lundi contre Alexander Zverev, un des candidats les plus sérieux à la victoire finale. "Mais cette semaine est celle où je me suis vraiment senti le mieux, physiquement surtout. On va voir ce qu'il va se passer. J'ai un premier tour difficile, même très difficile... Ce n'est pas l'idéal, mais c'est la même chose pour lui."
Samedi, cette fois dans sa conférence de presse précédant le tournoi, il remerciait tous les joueurs, organisateurs et toute la communauté du sport pour l'amour témoigné. Il espère laisser un héritage positif en tant qu'être humain, "parce que ça compte plus que tous les résultats en fin de compte" : "Les résultats sont une chose, mais ça me rend fier de pouvoir aller dans différents endroits et que les gens aient plaisir à me voir." Fier et heureux de ressentir cet amour, il veut en profiter et se dit certain que son image n'est pas feinte. Selon lui, on peut essayer de tromper les gens qui ne vous connaissent pas, mais pas ceux qu'il croise quotidiennement à Roland-Garros ou sur le circuit dans son ensemble, qui le voient en tant qu'être humain.