Aurélien CANOT, Media365, publié le jeudi 29 décembre 2022 à 14h19
Troisième du super-G de Beaver Creek le 4 décembre dernier, Alexis Pinturault a de nouveau réussi une très belle performance, ce jeudi à Bormio en terminant cette fois 5eme. Le skieur de Courchevel voit beaucoup de positif dans ce résultat comme dans tout son début de saison dans la spécialité d'une manière générale.
Troisième il y a un peu plus de trois semaines sur le super-G de Beaver Creek, Alexis Pinturault n'est pas passé loin de refaire le même coup, ce jeudi à Bormio. Un temps sur le podium provisoire, le skieur de Courchevel en a finalement été éjecté par le Suisse Loïc Meillard et par l'Autrichien Daniel Hemetsberger, respectivement 3eme et 4eme de ce rendez-vous programmé sur la neige de la station italienne à deux jours du réveillon de la nouvelle année. Pas de podium cette fois pour "Pintu" mais un Top 5 très encourageant, d'autant qu'il s'en est fallu de 18 centièmes que le Français ne finisse de nouveau parmi les trois premiers, à Bormio. "Ca ne s'est pas joué à grand-chose, c'était assez serré, re connaissait le mieux classé de nos représentants du jour, ensuite au micro de la FFSTV. Bon, Marco (Odermatt) fait une superbe manche. Moi, dans l'ensemble, je suis plutôt à la bagarre sur une partie de la manche. Je fais une faute qui me coûte assez cher sur l'entrée du mur et automatiquement, c'est ce qui me coûte le podium." Le vainqueur du gros globe de cristal d'il y a deux ans estime néanmoins qu'il pouvait difficilement mieux s'y prendre et qu'il n'a pas à être déçu d'avoir manqué le podium.
"Ca fait toujours une petite différence"
"J'étais à l'attaque, c'est ce qu'il fallait faire ici à Bormio, donc je n'ai pas forcément de regrets à avoir. Les revêtements étaient loin d'être évidents, il y avait beaucoup de difficultés aussi par rapport au tracé, mais c'était un beau challenge", estime Pinturault, plutôt très content, pour ne pas dire extrêmement content de ce qu'il réalise jusqu'à maintenant, avec déjà un podium et un Top 5 en super-G pour le médaillé d'argent du combiné des Jeux de Pyeongchang en 2018. "Oui, des choses très positives en trois courses. Là, je termine au pied du podium, ça me permet de construire sur cette discipline et de prendre des repères, parce que c'est une discipline où ce n'est jamais évident : il y a beaucoup de vitesse, beaucoup d'instinct dans ces manches. Et de pouvoir compter sur la confiance, ça fait toujours une petite différence, surtout dans le super-G." En espérant également que cela profitera au natif de Moûtiers pour le slalom, dans la mesure où l'année 2022 s'achèvera sur un rendez-vous de la spécialité, comme 2023 débutera également par un slalom.