Ski alpin - Lizeroux " Je voulais absolument terminer ici "

Ski alpin - Lizeroux " Je voulais absolument terminer ici "©Media365

Aurélien CANOT, Media365, publié le mardi 26 janvier 2021 à 18h40

A quelques minutes de s'élancer pour la dernière fois, mardi soir à l'occasion du slalom de Schladming, Julien Lizeroux (41 ans) a expliqué pourquoi il avait décidé de prendre sa retraite ce jour-ci et à cet endroit-là précisément.

Les explications de Julien Lizeroux. Il s'était contenté lundi d'une courte vidéo sur les réseaux sociaux tournée aux côtés de sa compagne Tessa Worley pour annoncer qu'il avait décidé de tirer sa révérence à 41 ans. Mardi, Julien Lizeroux n'en a pas dit davantage sur les raisons qui l'avaient poussé à se dire que le moment était venu d'en rester là. En revanche, quelques minutes avant le début de la 1ere manche de ce géant de Schladming qui constituera son ultime apparition dans le portillon, le Plagnard a accepté de révéler au micro de la FIS pourquoi il avait choisi ce jour et cet endroit pour raccrocher. « Déjà, j'ai choisi l'Autriche, car c'est à mes yeux LE pays du ski alpin et j'ai choisi Schladming car c'est ma course préférée. » Son 172eme et dernier départ en Coupe du Monde, le double médaillé d'argent des Mondiaux de Val d'Isère en 2009 aurait aimé le vivre dans d'autres conditions que l'atmosphère feutré d'un huis clos, mais ce n'est pas pour autant qu'il a préféré attendre le retour du public pour mettre un terme à sa carrière.

Lizeroux : « Pas triste du tout »

« Evidemment, il n'y aura pas de public, c'est triste, mais cela fait longtemps que je suis sur le circuit et je voulais absolument terminer ici à Schladming », insiste bien Lizeroux, qui ressentira forcément un pincement au coeur au moment de s'élancer pour la dernière fois, mais aucunement de la tristesse, à l'entendre. « Triste ? Non, je ne suis pas triste du tout. J'avoue que ça se bouscule pas mal dans mon estomac au niveau des émotions, j'ai des papillons, mais je veux vraiment garder un bon souvenir et faire passer un beau message à mes coéquipiers, mes adversaires, les techniciens et les coachs. » Un souvenir qui aurait été encore plus beau si celui qui compte trois victoires en Coupe du Monde (Kitzbühel et Kranjska Gora en 2009, à Adelboden en 2010) était parvenu à se hisser en seconde manche de ce slalom disputé en nocturne dans la Mecque du slalom. Raté.

Vos réactions doivent respecter nos CGU.