Chavancy : «Déçus et tristes»

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Aurélien Canot, Media365, publié le lundi 17 juin 2024 à 09h41

Après l'élimination du Racing 92 dès les barrages, dimanche soir sur la pelouse de Bordeaux-Bègles, Henry Chavancy, le capitaine des Franciliens, qui pestait notamment contre l'indiscipline assez folle de son équipe en première mi-temps, avait beaucoup de mal à avaler la pilule.

A 36 ans, Henry Chavancy, déjà sacré champion de France avec le Racing 92 en 2016, s'imaginait bien remporter un deuxième titre de Top 14 avant d'éventuellement raccrocher. Malheureusement pour l'emblématique capitaine du club des Hauts-de-Seine, il a dû remiser ses espoirs au placard, dimanche soir après la (lourde) défaite (31-17) de son équipe face à Bordeaux-Bègles en Gironde dès les barrages. C'est donc l'UBB qui affrontera le Stade Français en demi-finales la semaine prochaine. Chavancy et les Racingmen, eux, se retrouvent en vacances beaucoup plus tôt qu'ils ne l'avaient prévu. Une énorme désillusion pour le centre international n'ayant connu que le Racing durant sa carrière, ses années en juniors comprises. Interrogé sur Canal Plus après la rencontre, le natif de Strasbourg avait d'ailleurs beaucoup de mal à digérer cette élimination. "Ce qui prédomine ? De la déception et forcément de la tristesse. On était venus ici avec beaucoup d'intentions. On était passés par la petite porte la semaine dernière. On savait qu'on avait tout à gagner ici."

Chavancy : "On a été trop indisciplinés en première mi-temps"

Au lieu de cela, Chavancy et les Racingmen se sont d'entrée tiré une balle dans le pied, avec un nombre de fautes en première mi-temps assez impressionnant et presque rare dans pareil rendez-vous. Pour l'expérimenté numéro 12, il n'y a pas besoin de chercher plus loin les raisons de cette gifle reçue sur la pelouse du stade Chaban-Delmas dimanche soir. "Malheureusement, on a été trop indisciplinés, notamment en première mi-temps. On a laissé Bordeaux faire la course en tête pendant toute la partie, et on est déçus et tristes". Un sentiment d'autant plus légitime que le triple finaliste de la Coupe d'Europe avec les Bleu ciel et blanc était persuadé qu'il y avait un coup à jouer contre cette équipe de l'UBB privé de son stratège Matthieu Jalibert. "On savait que ce serait très compliqué, mais que si on jouait notre meilleur rugby, on avait toutes nos chances."

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