Bordeaux-Bègles : Urios revient sur la " tempête " qu'il a créé

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Guillaume MARION, Media365 : publié le samedi 18 juin 2022 à 13h15

Avant d'affronter Montpellier en demi-finale du Top 14, le manager de Bordeaux-Bègles Christophe Urios s'est exprimé sur les récentes tensions qu'il a provoqué au sein de son groupe.

Les dernières semaines ont été agitées en Gironde. En effet, après un début de saison des plus prometteurs, Bordeaux-Bègles a craqué dans le sprint final et a dû se contenter de la 3eme place en Top 14, synonyme de barrages. La faute notamment à une défaite à Perpignan (22-15) qui a provoqué la colère de Christophe Urios. Ce dernier s'en était alors pris à certains de ses cadres, comme Cameron Woki et Matthieu Jalibert. Si depuis, l'UBB a redressé la barre avec un franc succès la semaine dernière à Chaban-Delmas face au Racing 92 (36-16), la tension est restée palpable, à l'image de la célébration du 3eme ligne français pleine de sous-entendus. Avant d'affronter Montpellier en demi-finale du Top 14, ce samedi soir (21h05) à l'Allianz Riviera de Nice, le manager de Bordeaux-Bègles est revenu sur cet épisode, qu'il espère malgré tout bénéfique à son groupe. « Effectivement, des tensions, il y en avait. Mais il s'agit de tensions comme une équipe qui prépare une demi-finale », a reconnu l'intéressé.

Urios a retenu la leçon castraise

« J'ai soulevé une tempête pour réveiller les mecs. Je suis encore marqué par l'histoire de ma fin d'aventure à Castres et la non-qualification alors qu'on avait un boulevard. À Castres, je n'ai pas soulevé de tempête. Je n'ai pas fait réagir les mecs. Après la défaite à Perpignan, je me suis dit que c'était le bon moment pour le faire. On verra samedi soir face à Montpellier. Nous sommes une équipe qui veut gagner sa demi-finale, qui veut gagner un titre. (...) En phase finale, tout est remis à plat, à zéro. Il n'y a pas d'avantage psychologique. Les deux clubs sont ambitieux et ont une histoire à écrire, a également expliqué Urios, en conférence de presse, à propos du fait que l'UBB a battu deux fois le MHR cette saison (27-23 et 22-23). (...) Là, il y a eu une rébellion. Ça ne peut pas durer six mois. Mais ça peut durer trois matchs... » Cette seconde demi-finale du Top 14 s'annonce d'ores et déjà palpitante !

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