Union Bordeaux-Bègles : Urios persiste et signe

Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le jeudi 09 juin 2022 à 14h06

Dur à l'encontre de Matthieu Jalibert et Cameron Woki après la défaite à Perpignan, Christophe Urios, le manager de l'Union Bordeaux-Bègles, ne regrette pas du tout ses propos à l'approche des barrages face au Racing.

Quasiment dans le Top 2 toute la saison, l'Union Bordeaux-Bègles a achevé la saison régulière à la 3eme place du Top 14, dimanche dernier. La faute à une dernière défaite sur le terrain de Perpignan (22-15) lors de la 26eme journée du Championnat. L'UBB n'a donc pas décroché sa qualification directe pour les demi-finales et devra disputer les barrages contre le Racing 92, dimanche prochain. Là, à domicile, il faudra gagner pour gagner le droit de se déplacer à Montpellier en demies, samedi 18 juin.

Urios : « Cameron, je ne le vois pas, Matthieu, je ne le vois pas »

Après le revers à Perpignan, Christophe Urios s'était une nouvelle fois lâché et s'était emporté assez durement contre ses joueurs, notamment ses internationaux Matthieu Jalibert et Cameron Woki. « On a des internationaux, des mecs qui ont plein d'ambitions, qui veulent des trucs incroyables... Cameron, je ne le vois pas, Matthieu, je ne le vois pas. Il n'y a pas d'impact dans nos attaques, nous ne sommes pas dangereux. On ne fait rien de simple », avait lâché le manager de l'UBB en conférence de presse.


« Quand ils ne sont pas bons, je le dis. Quand ils sont bons, je le dis aussi »

Ses propos avaient fait parler. Les regrette-t-il ? Pas du tout. « Absolument pas », a dit Urios qui persiste et signe. « Il n'y avait pas d'intention particulière. On me demandait pourquoi on avait perdu : parce qu'on n'a pas été conquérants devant, on a été inoffensifs derrière, la charnière n'était pas connectée. Je n'ai pas vu Cameron, je n'ai pas vu Matthieu... Ce sont nos meilleurs joueurs. Quand ils ne sont pas bons, je le dis. Quand ils sont bons, je le dis aussi. Je ne vois pas pourquoi ça ne serait que dans un sens. Je ne regrette absolument pas ce que j'ai dit », a rétorqué Christophe Urios auprès de Sud-Ouest. Le patron girondin a précisé qu'il avait vu Jalibert et Woki lundi matin, « comme Thomas Jolmes qui est sorti à la mi-temps car je n'étais pas content de son match. Je fais toujours comme ça, ce n'est pas un problème pour moi. Au moins, les choses sont claires. Je dis assez souvent que ce sont des champions. Les champions te font gagner des matchs, des titres... »

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