Top 14 (J5) : Bordeaux-Bègles et Perpignan vainqueurs à l'arraché, La Rochelle enchaîne, le Stade Français Paris se rassure

Top 14 (J5) : Bordeaux-Bègles et Perpignan vainqueurs à l'arraché, La Rochelle enchaîne, le Stade Français Paris se rassure ©Icon Sport, Media365
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Mathieu Warnier, Media365, publié le samedi 05 octobre 2024 à 18h45

Malmené par Bayonne, Bordeaux-Bègles a assuré sa victoire en toute fin de match, tout comme Perpignan lors de la réception de Pau. La Rochelle a profité de la réception de Lyon pour signer un succès bonifié alors que le Stade Français Paris a retrouvé de l'allant en dominant Montpellier.

Bordeaux-Bègles 30-27 Bayonne

Bordeaux-Bègles devait confirmer. Une semaine après le succès à Toulouse, les joueurs de Yannick Bru recevaient une équipe de Bayonne prête à créer la surprise. Ce sont les Girondins qui ont frappé les premiers avec Nicolas Depoortere peu avant le quart d'heure de jeu mais la réplique basque a été immédiate. Au terme d'une longue séquence, Maxime Machenaud est allé derrière la ligne avant de voir Joris Segonds passer la transformation et permettre à l'Aviron de passer devant au score. L'UBB a tout d'abord repris la main grâce à une pénalité de Matthieu Jalibert à la demi-heure de jeu avant de creuser l'écart à quatre minutes de la pause avec un essai aplati en force par son capitaine Cyril Cazeaux. Les Bayonnais ont retrouvé leur vestiaire avec cinq points de retard grâce à une pénalité passée après la sirène par Joris Segonds. Dès la reprise, les joueurs de Yannick Bru ont pris l'initiative et cela a payé grâce à Temo Matiu. Au terme d'une action initiée par le duo Lucu-Jalibert, le troisième ligne a piégé la défense basque d'une course croisée avant d'aplatir in extremis. A l'entame de la dernière demi-heure, Romain Buros a donné plus de sérénité à l'UBB sur une action qui a vu Carlu Sadie et Giovanni Habel-Küffner s'accrocher et recevoir chacun un carton jaune. Pas décidés à lâcher, les joueurs de l'Aviron ont vu Rodrigo Bruni conclure victorieusement une action au long cours puis Joris Segonds ramener les siens à un essai transformé de l'UBB avec 20 minutes encore à jouer. Le Stade Chaban-Delmas a tremblé quand Yohan Orabé a permis à Bayonne de revenir à hauteur avec sept minutes encore à jouer avec un essai plein de malice de l'arrière de l'Aviron. Toutefois, une pénalité passée par Mateo Garcia à 45 mètres des poteaux permet à l'UBB d'assurer l'essentiel devant son public avec une quatrième victoire en cinq journées (30-27). Bayonne, pour sa part, retombe dans ses travers.

La Rochelle 43-22 Lyon

La Rochelle réussit la passe de trois. Après avoir dominé Pau puis le Racing 92, les Maritimes ont eu le dernier mot face à Lyon. Une rencontre qui a débuté par un échange de politesses entre les buteurs Hugo Reus et Martin Méliande. Toutefois, c'est le LOU qui a inscrit le premier essai au quart d'heure de jeu avec Martin Page-Relo qui s'est joué de la défense des Maritimes pour rejoindre l'en-but. Après une deuxième pénalité passée par Hugo Reus, les Rhodaniens ont creusé l'écart à la demi-heure de jeu avec Marvin Okuya qui a été servi par un plateau sur une passe après-contact de Xavier Mignot. A l'approche de la pause, le Stade Marcel-Deflandre s'est levé quand Hugo Reus a tendu le bras pour atteindre l'en-but mais l'ouvreur rochelais a commis un en-avant. Ce n'était que partie remise puisque, quatre minutes plus tard, Thomas Berjon est allé aplatir en coin pour ramener les siens à quatre points. Un écart réduit à une seule longueur bien après la sirène sur une pénalité signée Hugo Reus, qui a cédé sa place à Antoine Hastoy dès la reprise. Jonathan Danty a sonné la charge au bout de six minutes en deuxième période. Alors que le banc lyonnais a lancé du sang frais dont Semi Radradra, Quentin Lespiaucq a permis à La Rochelle de se donner de l'air au score peu avant l'heure de jeu. Il a été imité à un quart d'heure de la sirène par Paul Boudehent, qui s'est échappé en sortie de maul pour aller à dame. La fin de match s'est rendue quand Marvin Okuya a signé son doublé pour le LOU et repoussé un éventuel bonus offensif rochelais avec six minutes encore au chronomètre. Mais c'était sans compter sur une fin de match intense des protégés de Ronan O'Gara. Alors que Paul Boudehent y est allé de son doublé à la 79eme minute, c'est au bout du temps additionnel qu'Edouard Richer est allé chercher une victoire bonifiée pour La Rochelle (43-22). Le LOU, pour sa part, concède un deuxième revers cette saison.

Stade Français Paris 29-20 Montpellier

Après une semaine chaotique marquée par le départ de Karim Ghezal, le Stade Français Paris devait se relancer au moment de recevoir Montpellier. Ce sont les Cistes qui ont ouvert le score au bout de seulement trois minutes grâce à une pénalité de Thomas Vincent à 50 mètres des perches, imité dans la foulée par Hugo Miotti à moindre distance. Dominés, les Parisiens se sont alors retrouvés à quatorze pour dix minutes car Lucas Peyresblanques a écopé d'un carton jaune pour avoir écroulé un maul. Dans la foulée, Thomas Vincent a manqué la cible à longue distance. Peu avant la demi-heure de jeu, Zack Henry a débloqué le compteur du club de la capitale sur pénalité. Toutefois, c'est Montpellier qui a fait le jeu et Sam Simmonds a conclu une action marquée par une maladresse côté parisien qui a permis au troisième-ligne héraultais d'aplatir. La fin de la première période a vu Zack Henry ramener les siens à un essai transformé avant de manquer une pénalité. Le discours de Laurent Labit à la pause a fait effet puisque Peniasi Dakuwaqa a bonifié une action menée par Louis Carbonel, lancé dès le retour sur la pelouse. L'ancien joueur du MHR a alors rajouté trois points sur pénalité. Peu avant l'heure de jeu, Sekou Macalou a su être au bon endroit, au bon moment après une touche héraultaise manquée. Le troisième-ligne a profité de cette offrande pour aller aplatir et donner de la marge à son équipe. Alors que Thomas Vincent a manqué la cible, Louis Carbonel a mieux réglé la mire pour donner treize longueurs d'avance au Stade Français Paris avec un peu moins d'un quart d'heure à jouer. Un écart réduit à six unités par un essai signé George Bridge à l'entame des dix dernières minutes. Toutefois, une dernière pénalité de Louis Carbonel permet au club de la capitale d'assurer une deuxième victoire cette saison (29-20) contre une équipe de Montpellier qui chute pour la troisième fois de rang.

Perpignan 11-10 Pau

Perpignan confirme son redressement. Après avoir entamé la saison par trois défaites de rang, le club catalan a profité de la réception de Pau pour enchaîner après le succès acquis contre Clermont le week-end dernier. Une rencontre qui a commencé par un duel de buteurs avec Antoine Aucagne qui a ouvert le score. Après un échec, Joe Simmonds a corrigé le tir pour égaliser au milieu de la première période. Peu après la demi-heure de jeu, Antoine Aucagne a ravi le public du Stade Aimé-Giral en forçant le passage dans la défense béarnaise pour un essai validé par la vidéo mais pas transformé par le buteur de l'USAP. Toutefois, c'est la Section Paloise qui a eu le dernier mot dans cette première période. Sur un ballon récupéré, les joueurs de Sébastien Piqueronies sont repartis à l'attaque avec Aaron Grandidier qui a pu remonter le ballon avec Jack Maddocks. Après un passage au sol, Dan Robson a pu lancer Clément Laporte sur le petit côté pour aller à dame. Après un premier acte intense, les deux équipes n'ont eu de cesse de se neutraliser tout au long des 40 dernières minutes, notamment en raison d'une maladresse de part et d'autre. Peu après l'heure de jeu, Tommaso Allan a manqué l'opportunité de remettre Perpignan devant au tableau d'affichage quand le carton jaune reçu par Sacha Zegueur pour un plaquage haut sur Jefferson Lee Joseph n'a pas été exploité par les Catalans dans le dernier quart d'heure. La fin de match a vu les Palois jouer la montre pour assurer la victoire mais cela s'est retourné contre eux. Sur la dernière touche, située à 40 mètres de la ligne, les Perpignanais ont poussé jusqu'à propulser Ignacio Ruiz dans l'en-but. Sauf que l'arbitre a sanctionné un en-avant de Gela Aprasidze pour refuser cet essai, revenant toutefois à une faute préalable des Palois. Quatre minutes après la sirène, Antoine Aucagne n'a pas tremblé pour offrir la victoire aux siens par la plus petite des marges (11-10) et permettre à l'USAP de confirmer sa reprise en main. Les Palois, quant à eux, continuent d'enchaîner le bon et le moins bon.

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