St. Français - Wild : "Notre image est meilleure que celle du PSG"

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Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 05 décembre 2023 à 17h54

La machine Stade Français tourne bien et peut passer un nouveau cap avec l'arrivée de Laurent Labit en tant que directeur sportif.

Hans-Peter Wild a redressé la barre au Stade Français, avec un beau début de saison et une cinquième place dans la foulée de la victoire contre Toulouse dimanche soir (27-12) en clôture de la neuvième journée de Top 14, le tout après un retour en barrages l'an dernier à la suite d'une quatrième place en saison régulière, meilleur classement depuis 2015 qui avait abouti au dernier titre du club parisien. Arrivé en 2017 en tant que propriétaire, l'homme d'affaires suisse de 82 ans, devenu également président en 2019, est fier de son travail et n'hésite pas à se comparer au Paris Saint-Germain (pour le Parisien) : "On est l'équipe la plus populaire de la capitale, notre image est meilleure que la leur et on est aussi plus populaires que le Racing. Partout où on va et qu'on parle de nous, notre image est très positive. Tout est clean, alors qu'avant tout était sale et crasseux, il n'y avait pas du tout de discipline."

"Nous ne sommes pas un club de spectacle (...) Pas besoin de faire tous ces trucs marrants, des calendriers nus..."

D'un franc-parler toujours désarmant, il n'hésite pas à tacler son prédécesseur Max Guazzini, symbole du grand Stade Français des années 2000 (remplacé en 2011 par Thomas Savare, lui-même relevé en 2017 par Hubert Patricot puis Hans-Peter Wild en 2019) : "Dans le passé, il a rempli le stade et réuni 80 000 personnes avec des spectacles. Mais nous ne sommes pas un club de spectacle, nous sommes un club de rugby. Et notre rugby n'était plus assez bon. Nous devons devenir meilleurs sur le terrain pour être plus populaires. Et pas besoin de faire tous ces trucs marrants, des calendriers nus et toutes ces choses-là... Je crois qu'on est bien placés, il faut remplir le stade."

Le patron du Stade Français explique enfin qu'il ne comprend pas que Toulon ou le Racing puissent aligner un tel effectif, au vu du "salary cap" obligatoire : "Ce n'est pas marrant de ne pas jouer sur le même terrain. Les règles devraient être les mêmes pour tout le monde."

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