Axel Allag, Media365, publié le vendredi 26 juillet 2024 à 16h00
A la veille de France-Guinnée à Nice (samedi, 21 heures), Thierry Henry s'est présenté en conférence de presse. Alors qu'une nouvelle victoire serait synonyme de qualification pour les quarts de finale, le sélectionneur de l'équipe de France olympique s'est voulu prudent.
Victorieux de leur premier match dans le tournoi de football masculin, les Bleuets peuvent confirmer. Après le succès obtenu face aux États-Unis à Marseille (3-0), c'est la Guinée qui sera au programme, samedi soir à Nice (21 heures). Un opposant qui s'est incliné face à la Nouvelle-Zélande (2-1) et aura donc tout intérêt à prendre au moins un point contre des Bleuets forcément favoris, mais en alerte. "On pense, bien sûr, à bien gérer le groupe par rapport à la rotation mais il ne faut pas penser à ça trop rapidement. Si on peut se mettre à l'abri, c'est toujours mieux, mais je le répète ce ne sera pas évident", a prévenu Thierry Henry ce vendredi en conférence de presse, dans des propos retranscrits par nos confrères du Parisien.
"Il y a un énorme travail à faire", prévient Henry
Si un succès qualifierait alors l'équipe de France olympique de football pour les quarts de finale avant même le dernier match de poules, mardi prochain face à la Nouvelle-Zélande, Henry a donc refusé de se projeter trop rapidement. "On va essayer de voir si on peut prendre encore trois points, mais je pense qu'il va y avoir une réaction de l'autre côté. On a vu leur match contre la Nouvelle-Zélande, c'est une équipe difficile à manœuvrer. Il y aura une réaction. On le sait, on l'attend", a-t-il anticipé. La marge d'amélioration est d'autant plus grande que le succès de mercredi à Marseille n'a pas été totalement triomphal, surtout pour le perfectionniste Henry, qui a ciblé les lacunes de son équipé, notamment face aux blocs bas.
"C'est à nous de trouver des solutions pour faire des différences. Il y a un énorme travail à faire, à la construction, sur les sorties de balle. Cela arrive aux meilleures équipes qui veulent être en possession", a-t-il mis en avant, désireux que son équipe progresse encore dans son expression collective. "Être parfait, c'est impossible, mais c'est à nous d'essayer d'être bien quand on attaque", a jugé le sélectionneur de l'équipe de France olympique.