Le Top 14 à l'assaut des NFT

A lire aussi

Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 14 octobre 2022 à 16h03

Les NFT entrent dans le monde du rugby français. L'idée, bien sûr, est de moderniser et de rajeunir la base de fans du championnat, par le biais de ces cartes virtuelles qui rassemblent un public nouveau et potentiellement éloigné jusqu'alors.

La Ligue nationale de rugby croit à la révolution des NFT et s'engage en ce sens, en signant un partenariat avec Bamg Sports et LegendaryPlays qui sont deux acteurs majeurs de ce marché de cartes virtuelles qui fait fureur, particulièrement chez les plus jeunes. Bamg Sports met en place des cartes à collectionner sur tous les joueurs de Top 14 et Pro D2, et enchaînera cet hiver avec le premier jeu Fantasy de rugby basé sur des collections numériques. Quant à LegendaryPlays, en plus d'une autre Fantasy cet hiver, l'accent sera mis sur la collection d'extraits vidéos historiques (le Top 14 depuis 1998 et la Pro D2 depuis 2008). "Nous croyons à l'attrait des NFT pour engager et élargir la communauté des fans de nos championnats, en France et au-delà", martèle le directeur général de la LNR.


Pour Emmanuel Eschalier, "nous entrons dans le monde numérique des NFT avec une offre à l'image de notre sport et de ses valeurs : un collectif sans faille avec les 30 clubs pros engagés, une solidarité dans la redistribution des revenus et une expérience de fans augmentée, avec deux acteurs experts." Chez Bamg Sports, on évoque "une grande fierté de collaborer avec la Ligue" : "Nous avons la chance de pouvoir associer notre passion pour ce sport et notre expertise du web 3.0 pour réaliser un projet ambitieux et particulièrement innovant." Même enthousiasme chez Legendary Plays, par le biais de son dirigeant Philippe Février "tourné vers le grand public" : "Nous sommes très heureux. Les NFTs vidéo possèdent une puissance émotionnelle forte, qui réunit et fédère tous les fans. Ceux-ci pourront vivre leur passion (...) autour de leur club de cœur."

Vos réactions doivent respecter nos CGU.