Mathieu Warnier, Media365 : publié le samedi 24 août 2024 à 16h20
Alors que le XV de France féminin prépare le WXV, sa co-sélectionneuse Gaëlle Mignot a déjà la tête tournée vers la prochaine Coupe du Monde, organisée en Angleterre en 2025 avec l'espoir qu'elle donne un nouvel éclairage sur la discipline et accélère son développement.
C'est une saison importante qui s'ouvre pour le XV de France féminin. Alors que les joueuses de Gaëlle Mignot et David Ortiz auront rendez-vous du 29 septembre au 12 octobre à Vancouver pour la deuxième édition du WXV, les yeux sont d'ores-et-déjà tournés vers la Coupe du Monde féminine. Pour la co-sélectionneuse des Bleues, cette dernière « va prendre une ampleur différente de tout ce qu'on a pu vivre jusque-là ». En effet, l'Angleterre compte mettre les petits plats dans les grands pour la dixième édition, la deuxième organisée sur son sol après 2010. « On le voit sur le nombre de villes impliquées, les stades choisis, l'accueil et les structures prévues pour les sélections, a ajouté Gaëlle Mignot dans des propos recueillis par le quotidien L'Equipe. On s'attend à des stades pleins pour les phases finales. Ça va être une belle fête du rugby et ça doit propulser notre sport assez haut. »
Mignot veut « conquérir un public nouveau »
Un Mondial 2025 qui sera le premier disputé par seize équipes depuis l'édition 2002 en Espagne. Une évolution que l'ancienne talonneur voit « d'un très bon œil » car elle impliquera « une vraie gestion de Coupe du Monde » et offrira la possibilité de « découvrir de nouveaux rugbys, des styles différents ». Pour Gaëlle Mignot, c'est un impératif pour « développer ce sport » avec le rugby à 7 comme exemple. Une discipline vue comme « une locomotive dans certains pays car ça demande moins de ressources au départ, mais ça fait augmenter le niveau général parce que beaucoup de filles pratiquent les deux disciplines ». De plus, la co-sélectionneuse du XV de France féminin espère que la visibilité offerte par cette Coupe du Monde permettra de « conquérir un public nouveau qui traversera la Manche » avec des rencontre programmées « à des heures abordables pour le public français ». Ce qui pourrait alors rejaillir sur les Bleues, qui ont disputé leur match face à l'Angleterre devant 27 000 personnes à Bordeaux en clôture du dernier Tournoi des 6 Nations.