Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 31 mai 2023 à 16h20
Il reste désormais 100 jours pile avant le début de la Coupe du Monde en France. Le trophée Webb-Ellis ne partira plus du territoire avant la finale et sa remise au nouveau champion du monde (ou aux Sud-Africains s'ils se succèdent à eux-mêmes).
Comme le trophée de la Coupe du Monde de football, celui du rugby ne peut être touché que par ceux qui l'ont déjà remporté. Ou avec des gants dans certains cas de force majeure, comme pour la descente de l'avion mardi à Roissy. A l'instar de la coupe du ballon rond, il existe bien sûr des répliques, mais c'est bien le véritable objet tant convoité qui a fait le voyage vers la France à J-100 du début de la compétition (le match d'ouverture du 8 septembre qui opposera les Bleus à la Nouvelle-Zélande), apporté par le pilier tenant du titre Tendai Mtawarira. Le règlement est clair : deux ans pour le pays vainqueur, puis les deux dernières années avant la prochaine édition chez la future nation hôte du Mondial. Elle a pu toutefois retourner en Afrique du Sud, une dernière fois, ce qui a aussi permis d'aboutir à la symbolique de cette arrivée par les airs.
Désormais, trêve de plaisanterie, c'est dans les coffres de la Société Générale - sponsor officiel de la Coupe du Monde en France - que la coupe Webb-Ellis va dormir. Mais pas longtemps, comme l'explique Michel Poussau (au Parisien), le directeur général de la compétition pour World Rugby : "Nos équipes gèrent son agenda, avec quelqu'un qui la suit en permanence. Elle est très demandée par des entités différentes, des sponsors, etc... On voit l'émotion qu'elle suscite. On veut qu'elle voyage dans les territoires, que toutes les villes hôtes puissent l'avoir un peu. Le planning est en train d'être fait pour que chacune des 20 équipes joue au moins un match de poule avec la Coupe du Monde exposée dans le stade." Fabien Galthié et ses hommes savent ce qu'il leur reste à faire s'ils veulent la conserver deux ans de plus dans l'Hexagone.