Paris 2024 : Le recours de Bardenet rejeté par le conciliateur du CNOSF

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Mathieu Warnier, Media365, publié le jeudi 27 juin 2024 à 23h20

Contestant devant le CNOSF sa non-sélection pour Paris 2024 par la FFE, Alexandre Bardenet a vu le conciliateur aller dans le sens de la fédération.

Alexandre Bardenet voit Paris 2024 s'éloigner. A la fin du mois de mai, la Fédération Française d'escrime (FFE) a décidé de ne pas retenir l'épéiste parmi les quatre tireurs qui représenteront la France à l'occasion de Paris 2024. Une décision que le natif de Saint-Saulve a considéré comme étant des représailles de la fédération après les vives critiques exprimées dans un entretien accordé au quotidien L'Equipe aux côtés de Romain Cannone et Yannick Borel. Un trio dont les relations avec le manager de l'équipe de France Hugues Obry ont éclaté en place publique au point de pousser à la démission l'ancien champion olympique, désormais à la tête de l'équipe de Chine. Ayant vu la commission d'armes de la FFE lui préférer Luidgi Midelton, récent champion d'Europe en individuel, comme titulaire et Paul Allègre dans le rôle de remplaçant, Alexandre Bardenet a décidé de saisir le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) dans le cadre d'une conciliation.

Bardenet peut encore saisir la justice

Pour cela, il s'est adjoint les services de l'avocat et ancien secrétaire d'Etat aux sports Thierry Braillard. Toutefois, selon les informations du quotidien Le Parisien, l'épéiste tricolore n'a pas eu gain de cause auprès de l'ancien conseiller d'Etat Bernard Foucher, désigné comme conciliateur et qui a reçu toutes les parties ce mercredi. « Le CNOSF a proposé de s'en tenir à la décision de la FFE, considérant de ce fait qu'elle était parfaitement légale et justifiée sportivement », a déclaré l'avocate de la fédération Me Mathilde Mariette, dans des propos recueillis par Le Parisien. A moins d'un mois de la Cérémonie d'Ouverture de Paris 2024, le temps commence à manquer pour Alexandre Bardenet. Le tireur tricolore a désormais deux possibilités. Il peut accepter le point de vue du conciliateur et renoncer à participer aux Jeux Olympiques. Il a toutefois un délai de quinze jours pour saisir le Tribunal Administratif autant en référé que sur le fond afin d'essayer de suspendre la décision de la FFE et obtenir ainsi sa place en équipe de France.

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