Mathieu Warnier, Media365 : publié le dimanche 10 mars 2024 à 09h25
Voici cinq choses à savoir sur Benoît Saint-Denis, qui a disputé le combat de MMA le plus important de sa carrière face à Dustin Poirier dans le cadre de l'UFC 299.
Il a fait partie des forces spéciales
Avant de devenir un pratiquant des arts martiaux mixtes, Benoît Saint-Denis a connu une carrière dans l'armée de terre. En effet, le Nîmois s'est engagé dans les forces spéciales en mars 2024 et a notamment participé à des missions dans le Sahel. Ses faits d'armes lui ont valu de recevoir la médaille de la reconnaissance de la nation et la croix du combattant en septembre 2017. Après avoir été détaché auprès des forces spéciales australiennes, il a mis fin à son engagement en mars 2019, soit au terme de son contrat. C'est à ce moment qu'il s'est tourné vers le MMA.
Il a joué au rugby dans sa jeunesse
S'il s'est fait un nom dans l'octogone, « BSD » a connu une première vie sportive dans ses jeunes années. En effet, il a intégré le Lille Métropole Rugby pendant un an et demi, évoluant au poste de troisième-ligne aile chez les cadets puis les juniors. Le natif de Nîmes a même fait un parallèle entre le ballon ovale et le MMA. « Pour moi, c'est le sport collectif qui se rapproche le plus des sports de combat », a confié Benoît Saint-Denis, qui utilise parfois les installations de l'Aviron Bayonnais pour s'entraîner, dans un entretien accordé au magazine Midi Olympique. Une passion pour le rugby qu'il a dû laisser de côté en raison de blessures trop fréquentes et de la nécessité de préparer son entrée dans l'armée de terre.
Il est passionné par les chevaliers
Les tatouages arborés par Benoît Saint-Denis sont sans équivoque. Le combattant français a une passion pour les chevaliers, au point de porter la croix de l'ordre du Temple sur le pectoral gauche. Un symbole qui est entouré une devise en latin pouvant se traduire par « Sceau de la Milice du Christ et du Temple de Salomon ». Enfin, celui qui est surnommé « God of War » (le dieu de la guerre) dans le milieu du MMA, surnom qu'il assume sur les réseaux sociaux, porte dans le dos un tatouage représentant Jeanne d'Arc, figure de l'engagement chevaleresque.
Il est le premier Français dans le Top 15 d'une catégorie à l'UFC
Vainqueur par KO dans la première reprise de l'Américain Matt Frevola à l'occasion de l'UFC 295, événement organisé en novembre dernier dans le cadre exceptionnel du Madison Square Garden de New York, Benoît Saint-Denis a réalisé ce qu'aucun combattant français n'était parvenu à faire dans la principale organisation de MMA. En effet, le Français a intégré le Top 15 dans la catégorie des poids légers, pointant actuellement à la douzième position de la hiérarchie, avant de défier le numéro 3 Dustin Poirier.
Il n'a connu qu'une seule fois la défaite
Avant d'intégrer le giron de l'UFC, Benoît Saint-Denis s'est fait un nom dans des organisations mineures aux quatre coins de l'Europe. Hormis le combat contre le Polonais Pawel Kielek, stoppé par le médecin après un choc tête contre tête involontaire, le Français n'a connu que la victoire avant d'intégrer la principale organisation de MMA. Mettant à profit sa spécialité, qui est la soumission, « BSD » s'est imposé à huit reprises. Le seul revers de sa carrière est venu lors de son tout premier combat sous l'égide de l'UFC. Le Brésilien Elizeu Zaleski dos Santos a eu le dernier mot par décision unanime de l'arbitre. Depuis, le Tricolore s'est toujours imposé avant la limite et reste sur cinq victoires de rang.