Aurélien Canot, Media365, publié le vendredi 04 octobre 2024 à 19h57
Battu samedi dernier à l'Accor Arena par arrêt de l'arbitre sur décision médicale face au Brésilien Renato Moicano en main event de l'UFC Paris 3, Benoît Saint-Denis tire beaucoup de leçons de cette défaite qui s'est dessinée lors d'un premier round d'une violence sans nom pour le combattant français, roué de coups de coude.
Pour beaucoup, la défaite de Benoît Saint-Denis samedi dernier (par arrêt de l'arbitre sur décision médicale) en main event de la carte de la 3eme édition de l'UFC Paris contre Renato Moicano restera avant tout ce terrible premier round qui a vu le Brésilien rouer le Français de coups de coude au point que "BSD" avait regagné son coin défiguré, les deux yeux presque fermés et sévèrement ensanglanté. Toujours contraint à ce jour de porter des lunettes de soleil pour protéger ses yeux, "God of War" voit, lui, plus loin que le calvaire que lui a fait vivre pendant les cinq premières minutes du combat son bourreau, beaucoup plus expérimenté ("Quand il disputait son premier combat à l'UFC, j'étais encore au lycée"), même s'il a forcément toujours en tête cette entame complètement favorable à son adversaire. "Il m'a causé beaucoup de dégâts avec les coups de coude qui est une arme qui marche très bien pour ouvrir", analyse après-coup l'ancien membre des forces spéciales, interrogé sur Canal Plus par Mouloud Achour dans le cadre de l'émission "Clique".
Saint-Denis : "J'apprends à ce niveau-là contre ces gars-là"
Sans en vouloir au médecin de l'avoir empêché de repartir au combat alors qu'il venait de remporter la deuxième reprise - "même si nous en tant que combattants, on a toujours envie de repartir, le médecin a fait son boulot" - le Nîmois retient surtout qu'il doit aborder ses combats autrement à l'avenir. "Dans des conditions difficiles, j'ai appris (...) A ce niveau-là, dans le Top 10 ou 15 de la catégorie, il va falloir mettre des game plans en place, être plus tactique et respecter encore plus les points forts d'un adversaire. Je vais apprendre de ça", poursuit Saint-Denis, conscient qu'il n'aurait pas le droit à l'erreur contre un combattant du calibre de Moicano. "J'ai mis du temps avant d'entrer dans le combat et de discerner vraiment un game plan dans la difficulté (...) J'apprends à ce niveau-là contre ces gars-là, donc ces erreurs, elles se payent forcément. Et comme ça reste le pugilat, elles se payent cher."