Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le samedi 26 février 2022 à 14h03
Double champion olympique à Pékin, le Suédois Niels van der Poel a signé un geste fort.
Les Jeux Olympiques de Pékin ont refermé leurs portes dimanche dernier. La délégation française espérait faire mieux que les deux dernières éditions où elle avait raflé 15 médailles. Elle n'est pas passée loin de son objectif, à une unité près. Les Bleus ont terminé à la 10eme place au tableau des médailles en rapportant 14 breloques à Paris, dont près d'un tiers grâce à un seul homme : Quentin Fillon Maillet. Magistral, le biathlète a décroché 5 médailles en Chine, dont deux d'or.
Une médaille donnée à la fille d'un dissident chinois
De son côté, la Suède a pris la 5eme place du tableau final avec 18 médailles, dont 8 en or. Deux de ses titres ont été remportés par Niels van der Poel. Le patineur de vitesse s'est illustré sur le 5000 mètres en battant le record olympique en 6'8''84, le 6 février. Cinq jours plus tard, le sportif de 25 ans a remis ça en remportant le 10 000 mètres, battant cette fois le record du monde de la distance. Niels van der Poel a fait aussi parler de lui en s'engageant auprès d'Amnesty International pour dénoncer les violations des droits humains par Pékin.
Ces dernières heures, le champion de patinage de vitesse fait les gros titres dans son pays car il vient de... céder une de ses médailles d'or, celle du 10 000 mètres. Un geste fort qu'il a réalisé en l'offrant à Angela Gui, fille de Gui Minhai, un éditeur chinois considéré comme dissident et condamné à dix ans de prison. Ce geste s'inscrit comme une protestation contre la situation des droits humains en Chine, comme l'a indiqué l'ONG Amnesty International, qui a révélé l'action de van der Poel. A son retour des JO de Pékin, le Suédois avait critiqué le régime en place. Il a donc conservé sa breloque dorée glanée sur le 5000 m.