Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 24 octobre 2024 à 14h54
Victor Wembanyama a tant impressionné qu'il est déjà attendu comme la plus grande star potentielle de NBA.
Parmi les 24 équipes sur 30 qui ont déjà disputé un match lors de la nouvelle saison de NBA (deux mardi et dix mercredi), les Spurs manquent encore à l'appel. Les grands débuts de Victor Wembanyama, plus attendu que jamais pour sa deuxième saison après un premier exercice époustouflant sous le maillot de San Antonio, sont donc pour la nuit de jeudi à vendredi. Et ce ne sera pas chose aisée, loin de là, sur le parquet du vice-champion Dallas (à partir de 1h30 du matin, heure française).
Arenas : "En 2026-27, ce sera digne de Jordan en 1987-88"
"Mes aptitudes sont désormais reconnues, je ne vais pas être un patron qui dirige et met les autres au charbon. Autant dans la tactique que dans l'esprit de groupe, je veux être la base de la défense et être aussi décisif en attaque. Si je suis dans mes standards et que j'aide l'équipe de la bonne manière, j'aurai également ce rôle prépondérant qui arrivera naturellement, je serai All-Star et ce sera pareil pour les récompenses individuelles."
Encore un peu plus respecté, si besoin était, avec sa médaille d'argent olympique après avoir fait trembler les Etats-Unis en finale (écart de onze points, mais il n'y en avait que trois à trois minutes de la fin), "Wemby" aura bien du mal à briguer le titre de MVP au vu de la force collective de San Antonio qui devrait être encore limitée. Mais il a déjà terminé deuxième défenseur de l'année derrière son compatriote Rudy Gobert, il y a quelques mois... D'après l'ancien joueur Gilbert Arenas, devenu consultant, c'est dans deux ans que le potentiel maximum de Victor Wembanyama se révèlera. Et ça fera très, très mal : "En 2026-27, il n'y en aura que pour lui. Contres, interceptions, rebonds... Ce sera digne de Michael Jordan en 1987-88." Prometteur, depuis bien longtemps, n'est même plus le mot qui convient.