Marie Mahé, Media365, publié le vendredi 21 juin 2024 à 10h00
Ce vendredi, l'écurie française de Formule 1 Alpine a annoncé l'arrivée, en tant que conseiller exécutif, de Flavio Briatore.
Flavio Briatore est de retour en Formule 1. Ce vendredi, avant le début des essais libres du Grand Prix d'Espagne, l'écurie française Alpine a officialisé l'arrivée de l'homme d'affaires, dans un rôle de conseiller exécutif. Ce rôle de superviseur devrait lui permettre, par exemple, d'apporter son aide dans le recrutement d'ingénieurs, afin que les équipes d'Enstone (châssis/aéro) mais également de Viry-Châtillon (moteur) puissent être renforcées. La rumeur de cette arrivée remontait à la fin de ce mois de mai. Aujourd'hui âgé de 74 ans, l'Italien avait été, pendant de très nombreuses années, l'un des hommes forts de la catégorie reine. Briatore était même, entre les saisons 2000 et 2009, le patron de l'écurie Renault, au moment des deux titres mondiaux glanés en 2005 puis en 2006 par l'Espagnol Fernando Alonso. Avant cela, le Transalpin avait également été à la tête de l'écurie Benetton, entre les saisons 1988 et 1997.
Briatore, accusé de tricherie il y a quelques années
Par la suite, l'Italien avait été suspendu, lors du mois de septembre 2009, en raison de son rôle joué à l'occasion du scandale du "crashgate". Cette affaire remontait à la saison 2008, et plus précisément lors du Grand Prix de Singapour, lorsque Flavio Briatore avait demandé à Nelson Piquet Jr de provoquer, de manière volontaire, un accident, dans le but d'avantager l'Espagnol Fernando Alonso, qui avait ensuite remporté cette course. C'est le Brésilien qui avait, à l'époque, révélé cette affaire. Ce qui avait ensuite poussé la Fédération internationale de l'automobile (FIA) à ouvrir une enquête. Cette dernière avait conclu à une tricherie de la part de Briatore, qui avait ensuite été suspendu à vie de la Formule 1. Malgré tout, un tribunal parisien avait jugé cette décision irrégulière, lors du mois de janvier 2010. La FIA et Flavio Briatore avaient ensuite trouvé un accord qui stipulait que l'Italien devait rester éloigné de la Formule 1 jusqu'à la fin 2012.