Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 27 juin 2024 à 12h58
Choisi en numéro 2 de draft NBA, par les Wizards, le pivot français Alexandre Sarr a eu un parcours quelque peu atypique.
S'il y a beaucoup de « fils de » en NBA, et qu'un nouveau va y débarquer la saison prochaine puisque Zaccharie Risacher, le fils de Stéphane, a été retenu mercredi soir en numéro 1 de la draft, par les Atlanta Hawks, il y aussi les « frères de », comme Seth Curry, petit frère de Stephen, à la carrière bien moins glorieuse. Choisi en numéro 2, par les Washington Wizards, Alexandre Sarr fait partie de la première et de la deuxième catégorie, lui dont le paternel, l'ancien professionnel Massar Sarr a été professionnel. Son frère aîné, Olivier Sarr (25 ans), y évolue toujours, au Oklahoma City Thunder, où il n'a pas beaucoup de temps de jeu. Alexandre (19 ans) devrait lui en avoir beaucoup plus dans la capitale des Etats-Unis, et y retrouver son compatriote Bilal Coulibaly, drafté l'an dernier en septième choix.
Du Real à l'Australie, en passant par les Etats-Unis
Pivot de 2,16m, Sarr a longtemps été annoncé en tant que numéro 1 de cette draft, avant que Zaccharie Risacher, qui a fini plus fort sa saison, ne le dépasse dans la plupart des prédictions, et donc à Brooklyn mercredi soir. Contrairement à son grand frère, passé par les universités américaines, Alexandre Sarr a eu un parcours un peu plus atypique, après avoir débuté le basket dans la région toulousaine, dont il est originaire. Il a ainsi terminé sa formation au Real Madrid rejoignant ensuite Overtime Elite, une structure américaine pour jeunes talents, puis l'Australie, sous le maillot des Wildcats de Perth, pour sa première expérience professionnelle. Et en dépit d'un temps de jeu limité, il a montré ses qualités, notamment offensives, avec une belle mobilité pour un joueur de cette taille. A lui désormais de confirmer tout son potentiel, au sein d'une franchise en reconstruction.