Fabien Le Floc'h, Media365 : publié le vendredi 27 décembre 2024 à 15h48
Mis à l'écart par Luis Enrique, Randal Kolo Muani disposerait de nombreuses possibilités pour se relancer s'il décide de quitter le Paris Saint-Germain lors du mercato hivernal.
Le recrutement de Randal Kolo Muani se transforme, au fil des mois, comme l'un des pires de l'histoire du Paris Saint-Germain de l'ère QSI. Débarqué à Paris à l'été 2023 contre près de 100 millions d'euros, l'attaquant français est aujourd'hui mis à l'écart du groupe de Luis Enrique, qui n'a pas jugé bon de le convoquer lors des trois dernières rencontres du PSG, contre l'OL et l'AS Monaco en Ligue 1 puis à Lens en Coupe de France le week-end passé. De quoi faire comprendre à l'international français qu'il vaudrait mieux partir en janvier ? Jusqu'ici, Kolo Muani avait pris son mal en patience, se contentant de minutes ici ou là sans vouloir entendre parler d'un départ. Mais il est difficile pour le buteur français d'envisager renverser la tendance s'il reste scotché en tribunes.
De nombreux clubs de Premier League intéressés
Le meilleur buteur des Bleus en 2024 semble avoir compris qu'un départ pourrait lui être bénéfique, tant son avenir semble bouché à Paris tant que Luis Enrique sera en poste. Et en Europe, de nombreux clubs n'ont pas oublié ses qualités qui ont lui permis de briller à Nantes puis à Francfort. À commencer par Arsenal, qui vient de perdre Bukayo Saka pour plusieurs mois et qui serait intéressé par un prêt. Une solution acceptable, selon le Paris Saint-Germain, qui espère glisser tout de même une option d'achat dans le deal, sans forcément trop y croire.
Mais les Gunners ne sont pas les seuls à penser à Randal Kolo Muani. L'AS Monaco, dont l'intérêt a été plus ou moins confirmé en conférence de presse, Liverpool, Tottenham, le RB Leipzig, Manchester United, la Juventus ou encore Galatasaray ont déjà tâté le terrain pour connaître à quelles conditions le PSG serait prêt à céder son attaquant. À une moindre mesure, le Borussia Dortmund ou encore Naples ont pris des renseignements au sujet de l'international français, dont l'avenir semble s'écrire de plus en plus loin de Paris, au moins pour les six prochains mois.