Paris 2024 : Une crèche au village olympique

Paris 2024 : Une crèche au village olympique ©Icon Sport, Media365

Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 13 juin 2024 à 14h28

Pour la première fois de l'histoire, une crèche sera disponible au village lors des Jeux Olympiques de Paris. Un espace dédié à la santé mentale est également prévu.

Voilà une nouvelle qui va ravir Clarisse Agbégnénou. La judokate tricolore, qui vise un deuxième titre en individuel aux Jeux Olympiques de Paris, avait expliqué qu'elle ne se voyait pas vivre la compétition sans sa fille Athéna, née en juin 2022. Le CNOSF (Comité national olympique du sport français) avait trouvé une solution en mettant à la disposition des athlètes qui allaitent des chambres dans un hôtel situé près du village olympique, à Saint-Denis. Un village olympique qui sera doté d'une crèche, une grande première dans l'histoire des Jeux, a annoncé le CIO (Comité international olympique).

Pas de service de garde

"De nombreux athlètes doivent concilier carrière sportive et vie de famille. Je sais ce que l'on ressent dans ce cas, car j'ai moi-même participé aux Jeux Olympiques d'hiver de 2014 en tant que mère d'un jeune enfant, a confié à l'organisation l'ancienne hockeyeuse finlandaise Emma Terho, présidente de la commission des athlètes du CIO. La grossesse et la maternité ne doivent pas signer la fin de la carrière des femmes athlètes. Il est très utile pour les parents et les enfants en bas âge de pouvoir passer du temps ensemble, en particulier à un moment aussi important de la vie sportive d'un athlète. Cette crèche permet de le faire, tout en donnant aux athlètes la possibilité de se concentrer également sur les Jeux."

S'il n'y aura pas de service de garde d'enfants, les athlètes pourront réserver des créneaux "en privé ou en partagé" afin de profiter de cet "espace de jeu propice à la création de liens familiaux". Un espace dédié à la santé mentale va également être mis en place, et "aucun problème ne sera insignifiant aux yeux" de l'équipe qui accueillera les athlètes dans ce « safe space » et "dont les membres ont été formés à la protection des athlètes et aux premiers secours en santé mentale".

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