Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 09 octobre 2024 à 20h07
Joshua Kimmich n'est absolument pas indisposé par les matchs et les compétitions qui s'amoncellent.
Dans un contexte où de plus en plus de joueurs s'élèvent afin de réclamer une grève face au rythme toujours plus infernal, Joshua Kimmich "aime toujours jouer et disputer beaucoup de matchs". Le capitaine de la Mannschaft ne se place donc pas dans la mouvance du moment, assurant même attendre avec impatience les rencontres de Ligue des nations, l'Allemagne affrontant notamment les Pays-Bas pour un choc attendu lundi soir (après un premier déplacement en Bosnie vendredi).
"Les blessures sont souvent liées à des accidents ou du stress"
"Il y aura toujours des blessures. Les effectifs sont un peu plus larges, on peut aussi faire plus de changements... Les blessures graves, souvent, sont dues à des accidents. Quant aux blessures musculaires, c'est certainement lié à un niveau de stress élevé." Mais pas directement à l'enchaînement des matchs, d'après le milieu défensif du Bayern qui assume se rendre "un peu impopulaire" avec une telle position. Kimmich "préfère une semaine à l'anglaise", c'est-à-dire une semaine à deux ou trois matchs, plutôt qu'une semaine normale avec une seule rencontre. Il est servi, même si en Allemagne la trêve hivernale est toujours plus longue qu'ailleurs et permet peut-être de mieux se régénérer.
Par ailleurs, le champion d'Europe des clubs 2020 (1-0 en finale contre le PSG) se montre décidément tranché dans ses avis et n'a éprouvé aucune empathie envers Bernd Leno qui a décliné la sélection de Julian Nagelsmann pour ce mois d'octobre, le gardien de Fulham ayant également été prévenu qu'il ne jouerait pas et devrait ainsi se contenter d'un rôle de remplaçant : "On veut des joueurs qui soient très contents d'être là, pour tout le monde ça doit être très, très spécial d'être là. Que vous ayez 100 sélections ou trois, que vous ayez 34 ans ou 19." Toujours jouer, on l'a bien compris, c'est le credo de Kimmich, mais lui devrait bel et bien connaître deux nouvelles capes (et arriver ainsi à 96 sélections) contrairement à son camarade.