Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 27 novembre 2024 à 08h31
Alors que le PSG voit la qualification en Ligue des champions s'éloigner après son revers à Munich (0-1), Luis Enrique affiche de terribles statistiques dans la compétition avec le club de la capitale.
Une nouvelle désillusion. Pour son troisième choc dans cette nouvelle première phase de la Ligue des champions, le PSG a connu une troisième défaite dans la compétition. Après Arsenal (0-2), et l'Atlético de Madrid (1-2), les Parisiens ont subi la loi du Bayern mardi soir à Munich (0-1). Avant même la suite de la 5e journée, programmée mercredi, ils pointent, avec quatre petits points au compteur et un seul succès arraché face à Gérone (1-0), au 26e rang, sur 34, et sont donc virtuellement éliminés à trois matchs de la fin.
De nouveau pointé du doigt pour ses choix, comme celui de titulariser dans les buts Matvey Safonov, coupable sur le but bavarois, plutôt que Gianluigi Donnarumma, et de se passer une nouvelle fois d'avant-centre en mettant en place un losange assez incompréhensible, Luis Enrique n'a pas cherché à fuir ses responsabilités. "S'il y a un coupable, c'est moi. Je suis responsable, vous avez trouvé le coupable. Ne vous inquiétez pas. À partir de là, j'accepte toutes les critiques. Toutes, je n'ai aucun problème", a-t-il confié au micro de Canal+Foot.
Huit défaites, trois nuls et six victoires
Un technicien espagnol qui, malgré la demi-finale de C1 atteinte la saison dernière, affiche des statistiques catastrophiques dans la compétition depuis son arrivée dans la capitale. Ce troisième revers de la saison vient ainsi s'ajouter aux cinq autres du précédent exercice, dont deux contre Dortmund dans le dernier carré (0-1, 0-1), après celles à Newcastle (1-4), à Milan (1-2) et face au FC Barcelone lors du quart de finale aller (2-3).
Luis Enrique affiche donc désormais un bilan de huit défaites, pour trois nuls et six victoires avec le PSG en Ligue des champions. Et une neuvième défaite lors des trois dernières rencontres, à Salzbourg, contre Manchester City et à Stuttgart, compliquerait grandement la vie du PSG, dont l'avenir européen ne tient plus qu'à un fil.