Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 20 décembre 2024 à 11h09
Repris par Kylian Mbappé à l'intersaison, le Stade Malherbe de Caen est seulement 16e et barragiste en Ligue 2. Mais son président, Ziad Hammoud, reste confiant.
Redescendu dans l'antichambre de l'élite en 2019, Caen a joué la (re)montée ces trois dernières saisons, respectivement terminées au 7e, au 5e et au 6e rang. Avec l'arrivée cet été de Kylian Mbappé aux commandes, via son fonds d'investissement Coalition Capital, on pensait que le club normand allait jouer les premiers rôles, mais il n'en est rien. Surclassés lundi dernier à Dunkerque (1-3), les Malherbistes, qui comptent déjà 9 revers après 16 journées, sont 16es du classement et barragistes. De quoi mettre leur entraîneur, Nicolas Seube, dans une position forcément inconfortable.
Seube pas (encore) menacé ?
"On va se poser pendant la trêve et on verra ce qui a fonctionné et ce qui n'a pas fonctionné au niveau sportif et on verra à partir de janvier comment on pourra améliorer les choses. Mais on laisse travailler Nicolas Seube dans la sérénité. C'est un mot que j'apprécie particulièrement", a assuré son président Ziad Hammoud, interrogé par France Bleu Normandie. Et s'il veut "améliorer" lors du mercato hivernal un effectif confronté à de nombreuses blessures, comme celle de la recrue phare Yann M'Vila, l'ancien responsable du beIN Media Group reste serein, avant le 32e de finale de Coupe de France de ses joueurs contre Guingamp.
"Notre actionnaire connaît bien ce milieu"
"Je ne suis pas inquiet, jure-t-il ainsi. Les choses vont se rattraper. C'est vrai qu'à une semaine de la trêve hivernale, on n'est pas là où on devrait être et où on voulait être. Il y a du travail à faire, on va faire le point dans une semaine, pour voir où au niveau du mercato hivernal on va pouvoir renforcer l'équipe. Mais je n'ai aucun doute qu'en 2025, les choses vont se remettre sur pied et qu'on commencera à voir les premiers effets des investissements de ces premiers mois au niveau des infrastructures et des protocoles. On est motivé, serein et en même temps ambitieux. On sait dans quoi on s'est engagé. Notre actionnaire connaît bien ce milieu. Il y a parfois de la frustration quand les choses ne sourient pas le week-end. Mais on continue à travailler." Est-ce que ça va finir par payer ?