Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le dimanche 01 décembre 2024 à 08h49
Après le match nul concédé par le PSG devant Nantes (1-1), Luis Enrique a exprimé sa frustration et expliqué qu'il n'avait pas voulu sanctionner Ousmane Dembélé et Warren Zaïre-Emery, remplaçants au coup d'envoi.
Samedi soir dans le froid du Parc des Princes, le Paris-SG a effectué plus de 1000 passes (1008, dont 935 réussies), a décoché 24 tirs (dont 10 cadrés), a déployé 43 centres et dominé outrageusement la possession du ballon à 84,1%, un record en Ligue 1 depuis 2006-07. Mais malgré tous ces chiffres imposants, le club de la capitale n'est pas sorti vainqueur de son duel face au FC Nantes (1-1) . Matthis Abline , à la 38eme, a répondu à Achraf Hakimi, pourtant buteur dès la 2eme minute. Pour la première fois cette saison, le PSG n'a pas gagné à domicile en championnat. A la fin de la rencontre, on a vu Luis Enrique très agacé et shooter de rage dans un ballon.
« C'est frustrant, mais il faut insister, insister, insister »
Face aux journalistes, l'entraîneur parisien a ensuite exprimé sa frustration. « Je crois que je me suis comporté comme d'habitude. À la fin, j'ai eu besoin de me défouler une seconde. Je crois qu'on a fait un match complet, on a dominé, créé des occasions mais le football, encore une fois, récompense ceux qui marquent des buts. C'est frustrant, mais il faut insister, insister, insister », a confié Luis Enrique pour qui il manque « un peu de confiance, de clarté, de précision, de croyance... Je répète, on va continuer d'insister. » Au coup d'envoi, le technicien espagnol a laissé Ousmane Dembélé (expulsé en Ligue des champions au Bayern Munich) et Warren Zaïre-Emery sur le banc des remplaçants. Une sanction ? Réponse négative du coach.
« Je veux que tout le monde se rebelle »
« Non, non, c'est toujours un message que j'aime faire passer. C'est un message aussi pour mes supporters. Toutes les informations et en particulier dans les matchs importants sont utiles. J'essaye de les utiliser. Je veux que tout le monde se rebelle, que tous ceux qui ne se sont pas échauffés aient envie de donner le meilleur d'eux-mêmes. Mon obsession, c'est de voir des joueurs qui ont envie de se battre », a expliqué Luis Enrique qui avait aussi titularisé Gonçalo Ramos à la pointe de son attaque. « Vous m'avez toujours parlé du faux numéro 9, et cette fois-ci, il y avait un neuf. Et qu'est-ce qui a changé ? C'est une blague bien sûr mais la solution ne vient jamais d'un seul joueur, a glissé l'ancien sélectionneur de la Roja. C'est un joueur de surface qui est toujours en mouvement, qui génère des occasions de but et je suis content de ce qu'il a apporté tout au long du match. » Le Paris-SG tentera de faire mieux et de renouer avec la victoire à Auxerre, vendredi prochain (21h00).