Axel Allag, Media365, publié le mercredi 13 novembre 2024 à 08h22
Avec des comptes dans le rouge, toujours, l'OL devra convaincre la DNCG vendredi matin lors d'un rendez-vous forcément important dans l'optique du prochain mercato hivernal.
C'est un entretien de mi-saison qui doit forcément occuper les esprits de John Textor et Laurent Prud'homme. Pour eux, en pleine trêve internationale et moins d'une semaine après le derby remporté par l'OL face à l'ASSE (1-0), il sera nécessaire de convaincre la DNCG dès vendredi, comme annoncé par nos confrères de L'Equipe. La semaine dernière, Eagle Football Group, anciennement OL Groupe, avait publié ses comptes de la saison 2023-2024, avec notamment un déficit de 25,7 millions d'euros et également un endettement net de trésorerie passé de 404,4 à 463,8 millions d'euros par rapport à l'année précédente.
De la sérénité en interne, mais des supporters inquiets
Attendus avec des garanties devant le gendarme du football financier, les deux dirigeants devraient visiblement convaincre des garanties d'un apport compris entre 100 et 200 millions d'euros selon certaines sources évoquées par nos confrères du quotidien sportif. Si le climat en interne semble serein avant ce rendez-vous, les supporters sont inquiets, notamment en raison de la publication des comptes du club qui n'a pas incité à un optimisme débordant. Dans son communiqué publié la semaine dernière, Eagle Football indiquait "des apports de 75 M€ d'ici fin décembre 2024 sous la forme de capitaux propres et/ou de produits de cessions de joueurs détenus par des clubs du groupe d'Eagle Football Holdings" mais également un "apport d'un montant maximum de 100 M€ en début d'année 2025 de la part d'Eagle Football Holdings" ainsi que la "réalisation de cessions de joueurs lors du mercato de janvier 2025".
Dans l'optique de convaincre des garanties d'une meilleure santé financière, les potentielles ventes de certains joueurs, comme Rayan Cherki côté OL, pourraient être de natures positives. Au même titre que des parts dans Crystal Palace (45% du capital). Si le président et le directeur général de l'OL ne parvenaient pas à convaincre la DNCG, alors l'instance pourrait encore infliger des sanctions au club rhodanien, comme par exemple un encadrement du recrutement et de la masse salariale ou, bien pire encore même si on en est loin, une relégation à titre conservatoire.