Thomas Siniecki, Media365 : publié le samedi 05 octobre 2024 à 16h22
Il y aura bien d'autres moments comme ça à gérer pour les Bretons, et d'ailleurs ce n'est déjà pas le premier.
Les étrangetés du calendrier font que Lille et Monaco, qui ont joué mercredi en Ligue des champions, disposent de deux jours de récupération en moins par rapport au PSG et à Brest, qui reprennent dimanche en Ligue 1 après leur match européen du mardi - tandis que le LOSC et l'ASM rejouent samedi. Pas un luxe pour les Finistériens, bien plus à la peine en championnat puisqu'ils n'occupent que la treizième place à la veille d'accueillir dimanche après-midi Le Havre (à 15h), qui compte le même nombre de points (six).
Roy : "Plus vite on atteindra le maintien, mieux ce sera"
Le coach Eric Roy avait bien besoin de ces quatre jours pleins de repos pour que la tension redescende après le formidable succès 4-0 à Salzbourg. Et pour que le message qu'il est bien obligé de rappeler porte un peu plus : "La Ligue 1, c'est la compétition la plus importante. On a envie d'exister et de faire un parcours, c'était exceptionnel la saison dernière mais on veut quand même progresser. Sans refaire troisièmes, mais si on peut avoir une place honorable... Les joueurs y pensent, c'est atteignable." C'est le piège évident pour le Stade Brestois, "tout le monde nous le dit" : ne pas arriver à gérer les deux tableaux à la fois, surtout si la Ligue des champions s'avère être une belle surprise de plus en plus folle. "On verra dès Le Havre si les joueurs sont capables de se remettre dans ce vif du sujet. Le championnat, c'est l'essence même du club. Et pour le pérenniser, c'est déjà le maintien, donc plus vite on l'atteindra, mieux ce sera."
L'ancien joueur de l'Olympique de Marseille glisse au passage un sympathique tacle à Luis Enrique, affirmant qu'il serait lui prêt à doubler son salaire pour plus répondre aux journalistes, contrairement à son collègue espagnol qui a déclaré l'inverse : "Pour ne plus avoir à vous parler, je serais prêt à réduire de moitié."