Les Bleues veulent "finir le travail en Espagne"

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Paul Rouget, Media365 : publié le samedi 24 février 2024 à 08h39

Enfin tombeuses de l'Allemagne devant une affluence record et qualifiées pour la finale de l'édition inaugurale de la Ligue des nations féminine (1-0), les Bleues comptent bien remporter leur premier titre face aux championnes du monde espagnoles, mercredi à Séville.

Elles ont pris leur revanche. Opposées aux Allemandes dans un remake de la demi-finale du dernier Euro, les Bleues, qui ont souffert en fin de match, se sont finalement imposées sur le même score jeudi soir au Groupama Stadium face à leur "bête noire" (2-1), pour s'offrir le droit de disputer une finale de rêve face aux championnes du monde espagnoles dans cette première édition de la Ligue des nations féminine. Une victoire acquise devant 30 270 spectateurs à Décines, soit le nouveau record d'affluence pour un match des Bleues en France, hors Coupe du monde. "C'est une page de l'histoire du foot féminin français qui s'ouvre. On a un peu souffert sur la fin mais c'est ça, la beauté du football. Félicitations aux filles, elles sont remarquables. Maintenant, il n'y a que la moitié du chemin qui est fait", a ensuite réagi, au micro de France 3, le sélectionneur Hervé Renard, visiblement bien remis, comme ses joueuses, de son faux départ pour la Côte d'Ivoire.

"Le plus important, c'est celui qui gagne"

Dans le même temps, à Séville, où se disputera la finale mercredi, les Espagnoles ont facilement dominé les Pays-Bas (3-0). Une "meilleure équipe du monde" que Renard compte bien perturber. "On doit avoir confiance en nous. On affronte les championnes du monde qui sont inarrêtables depuis quelques mois. C'est un super challenge devant nous qu'il faut relever avec une énorme détermination. Rien ne sera facile, a-t-il poursuivi en conférence de presse. Mais il faut qu'on pose des problèmes à cette équipe espagnole. Il reste une équipe au palmarès, le plus important, c'est celui qui gagne." La perspective de remporter un premier titre, même s'il est évidemment beaucoup moins prestigieux et significatif que le Mondial, l'Euro ou les JO, est dans tous les esprits, et les Bleues sont motivées. "On ne veut pas juste y participer, on veut aller finir le travail en Espagne, a lancé Grace Geyoro, rapporte Footofeminin.fr. Je pense que c'est un changement de mentalité. Les échecs font qu'à un moment donné il faut apprendre, se remettre en question. Il ne faut plus accepter la défaite mais aller chercher un titre." Et ce serait un beau symbole d'aller le chercher dans cette cité andalouse qui n'a pas toujours réussi au football français, comme Michel Platini et les Bleus de 1982 peuvent en témoigner...

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