D1 Arkema : Les tops/flops de la finale OL-PSG

Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 17 mai 2024 à 23h44

Découvrez les tops et les flops de la finale de la D1 Arkema remportée 2-1 par les Lyonnaises face aux Parisiennes vendredi soir.

Les tops

L'OL, évidemment

Si elles ont encore et encore pesté contre ce format, même à l'issue de leur nouveau sacre, et le fait de devoir disputer des playoffs après avoir largement dominé la saison régulière, les Lyonnaises ont totalement mérité ce 17e titre record de championnes de France, malgré un deuxième acte moins maîtrisé face au PSG (2-1). Elles espèrent maintenant s'adjuger un 9e sacre européen, le 25 mai contre le Barça.

Delphine Cascarino

Beaucoup s'étaient étonnés, à raison, de sa place dans l'équipe-type de la saison de D1, avec seulement six matchs joués. Mais Delphine Cascarino, victime d'une grave blessure à un genou l'an dernier, a confirmé sa montée en puissance lors de cette finale face au PSG en ouvrant le score à la 18e minute et en étant un poison constant pour les Parisiennes avant de céder sa place peu avant l'heure de jeu.

Tabitha Chawinga

Meilleure joueuse et meilleure buteuse de la saison de D1, Tabitha Chawinga a encore été la joueuse parisienne la plus dangereuse. D'abord malheureuse, alors qu'elle n'a pas toujours fait le bon choix, l'attaquante malawite a entretenu l'espoir en réduisant l'écart en deux temps (2-1, 73e). Mais cela n'aura donc pas suffi.

Les flops

Katarzyna Kiedrzynek

Déjà coupable en demi-finales face au Paris FC, avant de se rattraper aux tirs au but, la gardienne polonaise a précipité la défaite du PSG au Groupama Stadium vendredi soir. Fautive sur l'ouverture du score, Katarzyna Kiedrzynek, préférée à Constance Picaud, a aussi commis une énorme erreur de relance qui a offert le deuxième but aux Lyonnaises, signé de l'ancienne Parisienne Kadidiatou Diani.

Marie-Antoinette Katoto

Contrairement à sa coéquipière Tabitha Chawinga, Marie-Antoinette Katoto n'a pas réussi à faire la différence et a même été longtemps invisible face à l'OL. Peu trouvée, maladroite, elle a montré un meilleur visage après le repos, sans toutefois parvenir à se montrer décisive. Ce dont les Rouge et Bleu avaient bien besoin, comme face au PFC.

Un Parc OL qui sonne creux

Qu'il semblait loin le record d'affluence de la demi-finale aller de Ligue des champions entre les deux équipes, qui avait réuni 38 466 spectateurs au Parc OL... Vendredi soir, ces retrouvailles entre Lyonnaises et Parisiennes n'a attiré qu'un peu plus de 15 000 personnes dans une enceinte de Décines qui sonnait bien creux. Dommage.

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