Top 14 (finale) : Toulouse ridiculise l'UBB et conserve son titre de champion de France

Top 14 (finale) : Toulouse ridiculise l'UBB et conserve son titre de champion de France ©Icon Sport, Media365
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Aurélien Canot, Media365, publié le vendredi 28 juin 2024 à 23h06

En infligeant une terrible déculottée (59-3) à une équipe de Bordeaux-Bègles totalement impuissante, vendredi soir en finale du Top 14 à Marseille, Toulouse, emmené par un Antoine Dupont encore éblouissant, a ajouté un 23eme titre de champion de France ainsi qu'un nouveau doublé à son incroyable palmarès, un an après avoir déjà soulevé le Bouclier de Brennus.

Toulouse qui soulève le Bouclier de Brennus. C'est presque devenu une habitude. La finale de vendredi soir, la première hors de Paris, n'a pas dérogé à la règle en vigueur ces dernière années. Et c'est pratiquement sans aucune surprise que ces Toulousains déjà sacrés l'année dernière ont conservé leur bien cette saison encore. Titré pour la 23eme fois de son histoire, le club de la Ville Rose n'est pas pour rien le recordman en la matière, au même titre que personne plus que le Stade Toulousain n'a célébré autant de sacres en Champions Cup (six). Bordeaux-Bègles, martyrisé pendant toute la soirée, en a fait les terribles frais. Car de match, il n'y a jamais eu vendredi sur la pelouse du stade Vélodrome de Marseille (record d'affluence à la clé) où Toulouse a humilié (59-3) une équipe de l'UBB ridiculisée de la première à la dernière minute. Sur ce terrain qui ne rappelait pas que de bons souvenirs à l'exceptionnel demi de mêlée de Toulouse et désormais maître à jouer également de l'équipe de France à 7, Antoine Dupont a le premier fait des misères aux Girondins.

Neuf essais, tous pour Toulouse !

Comme un symbole, le joueur qui avait connu sa toute première expulsion (et seule à ce jour) a marqué - sur la première incursion des désormais doubles champions de France - le premier essai de cette finale qui a très vite tourné à la correction avant de se muer en véritable fessée. Après que Thomas Ramos, auteur lui aussi d'un doublé, est devenu le meilleur marqueur de l'histoire du club, faisant ainsi oublier Jean-Baptiste Elissalde, le meilleur joueur du monde d'il y a trois ans a ensuite joué les passeurs pour Peato Mauvaka avant d'aller de nouveau lui-même à dame. Les supporters toulousains, aux anges, n'avaient encore rien vu : les essais allaient continuer de pleuvoir (neuf au total, contre aucun pour l'UBB) et les vagues offensives des Rouge et Noir, certes bien aidés par les énormes erreurs commises parfois par leurs adversaires (à l'image d'un Damian Penaud, meilleur réalisateur de la saison régulière mais qui n'aura marqué aucun essai lors de la phase finale), s'abattre jusqu'à la dernière seconde sur l'en-but de l'UBB, qui avait tout de portes ouvertes vendredi. Une incroyable humiliation qui permet à cette impitoyable équipe de Toulouse de signer un nouveau doublé après son nouveau sacre européen de mai dernier. Les joueurs désormais entraînés par un Ugo Mola hilare au coup de sifflet final restent sur dix finales gagnées à la suite. Vous avez dit rouleau compresseur.

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