Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 02 décembre 2024 à 17h21
Majorque - Barça, mardi soir aux Baléares (19h), doit mettre fin à une très mauvaise série des Blaugrana en Liga.
Un point en trois matchs, seule la parenthèse du Stade Brestois en Ligue des champions ayant finalement été enchantée (3-0) : le mois de novembre a été assez catastrophique pour le FC Barcelone en championnat, ce qui fait dire lundi à Hansi Flick que "la seule bonne nouvelle, c'est que ce soit fini et qu'on soit en décembre" - même si le mois avait tout de même démarré avec une victoire contre l'Espanyol (3-1), qui reste donc la dernière en date en Liga. Le Barça, qui avait gagné onze de ses douze premiers matchs nationaux, peut capitaliser sur son joli matelas d'avance pris à ce moment-là, mais le Real Madrid est repassé leader virtuel avec un point et un match de moins.
Flick : "On ne peut pas rater deux ou trois occasions. En football, ce sont les buts qui comptent"
Et l'Atlético, troisième, est également revenu à deux longueurs, ce qui remet d'autant plus de pression aux Catalans avant de se rendre à Majorque dès mardi. "L'équipe a beaucoup donné, au milieu il y a eu beaucoup d'intensité et on a été très disciplinés, on a eu des occasions mais nous devons mieux finir. Ça peut ressembler à des excuses, mais on a perdu. Nous devons être concentrés en attaque, on ne peut pas rater deux ou trois occasions. En football, ce sont les buts qui comptent." Luis Enrique et Hansi Flick, même combat ?
Pour le coach allemand, il n'y a pas de problème d'attitude au sein de son équipe : "On est jeunes et on doit apprendre à se battre pour la victoire. Il nous faut arrêter de prendre des buts et défendre unis." L'ancien technicien du Bayern et de la sélection allemande insiste : "Même chose en attaque, on doit marquer... On a eu des longues phases de possession et beaucoup d'occasions, mais au final ça se résume à un combat pour gagner les duels." Hansi Flick cite les exemples de Pau Cubarsi ou Inigo Martinez "qui défendent si bien" mais aussi de Pedri qui "court beaucoup au milieu, et les autres aussi" : "Le chemin est long, on veut être champions et pour ça, tout le monde doit se battre."