Thomas Siniecki, Media365 : publié le dimanche 27 mars 2022 à 23h41
La victoire de l'équipe de France vendredi, devant la Côte d'Ivoire (2-1), a permis à Jonathan Clauss et Christopher Nkunku d'étrenner leur première sélection. Les deux néophytes sont passés dimanche devant la presse.
Jonathan Clauss est revenu de manière assez profonde sur sa première semaine assez inattendue en équipe de France : "Avec quasiment une semaine d'intégration, je suis beaucoup plus libéré, beaucoup moins nerveux et stressé. Je suis toujours en apprentissage de la vie de groupe, mais je trouve que j'encaisse bien les nouveautés. Psychologiquement, ça va, donc j'avance. Le plus dur, c'était le bizutage. J'étais super stressé, je n'ai pas l'habitude. En fait, pour moi, moins il y a de monde, plus c'est compliqué ! C'était difficile, mais il fallait le passer et je l'ai fait. Depuis quelques jours, évidemment, j'enchaîne les beaux souvenirs. Ma rentrée face à la Côte d'Ivoire restera bien sûr gravée à vie, mais je ne mets pas d'autres moments en dessous... J'ai vécu tellement de beaux moments, je veux tous les garder."
Nkunku : "C'était grand"
Le milieu droit du RC Lens, âgé de 29 ans et entré en jeu en fin de match vendredi à Marseille (2-1 pour les Bleus), parvient à mettre des mots sur le cheminement mental du néo-international : "Psychologiquement, c'est un peu comme des petits verrous qu'on déverrouille, des étapes à franchir même si elles sont de plus en plus infimes. On peut désormais laisser la première sélection derrière nous, on sait comment l'aborder. Je suis peut-être 1% plus fort, ça permettra de mieux gérer certaines choses."
Christopher Nkunku, lui aussi, a fêté sa première sélection pour sa première convocation, mais en étant directement titulaire : "C'était exceptionnel, c'était grand. Il y a eu des bonnes choses et d'autres un peu moins bonnes que j'espère corriger à l'avenir. Je suis désormais international et j'espère l'être le plus longtemps possible, tout en rectifiant ces moins bonnes choses de vendredi... Mais je garde beaucoup de positif."
Interrogé sur le parcours qui l'a amené jusqu'à Clairefontaine, l'ancien joueur du Paris Saint-Germain n'a pas spécialement envie d'évoquer le club de la capitale, qu'il a quitté en 2019 : "Je suis parti à Leipzig pour trouver un projet sportif où je me sentais concerné et important. C'était par étapes, je n'ai pas été titulaire tout de suite. J'ai dû m'adapter à un nouveau championnat, une nouvelle langue, une nouvelle culture. Heureusement, ça s'est bien passé. J'ai continué à travailler et c'est ce rôle important qui m'a amené en bleu."