Axel Allag, Media365, publié le mercredi 17 juillet 2024 à 10h00
Ce mercredi soir, à Toulon face au Japon (21h05), l'équipe de France olympique disputera son ultime match de préparation avant Paris 2024. Thierry Henry espère forcément éviter une blessure qui tomberait mal pour ses joueurs à une semaine de France-États-Unis à Marseille.
Une dynamique à entretenir, et des blessures à éviter. Victorieuse face au Paraguay (4-1) puis la République dominicaine (7-0), l'équipe de France olympique aspire à réaliser la passe de 3 face à un Japon qui devrait être bien plus coriace. "Que les mecs ne se blessent pas, c'est super important. Sur le chemin de ce match mais aussi après, lors de l'arrivée à Marseille, ne pas se retrouver dans la situation où on en a perdu un ou deux en chemin. Dès qu'on sort d'une séance d'entraînement où tout le monde est là c'est beaucoup mieux", a reconnu le sélectionneur de l'équipe nationale olympique, Thierry Henry. A une semaine des grands débuts lors du tournoi de football masculin contre les États-Unis, à Marseille, ses joueurs ne devraient pas lever le pied, et lui a promis de ne pas se relâcher non plus.
Henry ne veut rien négliger
"Personne ne néglige rien du tout ici. Ni moi ni eux. Et si jamais ça leur arrive... mais ça ne leur arrivera pas. On peut perdre, ça arrive, mais on ne négligera rien, ce n'est pas le style de la maison. On sait très bien qu'on aura un adversaire coriace qui joue au ballon, qui sait jouer entre les lignes, redoubler les passes et se projeter vers l'avant", a souligné Thierry Henry, qui a tout de même reconnu que la préparation physique avait été modifiée lors des derniers jours. "Les grosses séances où les mecs finissent le travail en n'arrivant plus trop à marcher, c'est terminé. Mais on va continuer à bosser. C'était un travail indispensable pour tenter d'aller chercher cette médaille d'or", a-t-il indiqué.
Dans la perspective de la semaine prochaine, et du mercredi 24 juillet, Henry a confié son espoir que l'Orange Vélodrome de Marseille soit un atout important afin de bien lancer Paris 2024 pour ses joueurs. "On sait que ce stade peut très vite s'enflammer. Souvenons-nous des demi-finales de l'Euro 1984 et de l'Euro 2016 contre l'Allemagne. Même nous en 1998... C'est un stade assez magique et j'espère qu'il le sera pour nous", a lancé le sélectionneur de l'équipe de France Olympique, conscient de l'implication nécessaire pour emmener le public derrière son groupe.